• Je m'appelle May et, je suis actuellement lycéenne. Comme c'est vous, je vais vous révéler un petit secret. Je suis amoureuse. Enfin... non.. Pas amoureuse. Le mot est trop fort. Disons que je suis plutôt intéressée par un garçon de ma classe depuis un ou deux mois. Je ne peux pas réellement parler de sentiments car je le connais assez peu finalement. Du coup, comme je suis timide, j'essaye de lui parler pour tenter de le connaître mieux. Les seuls personnes qui sont au courant sont Pierre, un garçon de ma classe qui est un ami proche et de longue date et Anna, elle aussi dans ma classe, c'est une copine mais aussi la meilleure amie de Léondre, le garçon qui me plait...

    Ce soir, je prend mon courage à deux mains et je décide de lui envoyer un message. En manque d'inspiration et sachant qu'il fait du volley, je lui demande comment s'est passé son entrainement. Il ne me répond qu'une heure plus tard en me disant qu'il s'est bien passé. Je lui répond ensuite en essayant d'engager la conversation. Seulement, un message vient compromettre ma douce espérance. Suite à un message de Léondre, il m’envoie que si je parle à May, je dois lui dire qu'elle ne doit pas se faire d'illusion, que c'est une fille sympa mais sans plus pour lui. Je ne comprend pas pourquoi il me parle de moi.. Je fronce les sourcils en lisant ce drôle de message puisque May, c'est moi! Je lui demande donc quoi il parle exactement car je ne comprend pas. Léondre m'envoie aussitôt un message dans lequel il dit que ça l'énerve franchement que May le regarde sans arrêt car elle se fait de faux espoir et qu'il ne veut pas lui dire par peur de se prendre la tête ensuite avec Anna, sa meilleure amie. 

    Je comprend qu'il ne sait pas qu'il est en train de me parler à moi, qu'il me confond avec quelqu'un d'autre. Je ne savais pas qu'il était au courant qu'il m'intéressait. Je me mets à pleurer, me sentant mal. Je n'ai pas la force de lui répondre immédiatement. Je voudrais même me cacher au fond d'un trou pour pleurer tranquillement. Etant le soir, je décide d'aller prendre ma douche afin de tenter de me calmer un peu si j'y arrive.  

    Me doucher me permet de pleurer sans que mes parents ne s'en rendent compte. Je ne veulent pas qu'ils voient mes larmes, ils s'inquiéteraient et me poseraient des questions auxquelles je n'aurais absolument pas envie de répondre. Je sors de la salle de bain un peu plus détendu. Juste un peu. Puis, je retourne dans ma chambre et regarde mon portable. Je dois lui répondre... Je demande à Léondre à qui il croit qu'il est en train de parler. Comme si cela était une évidence, il me répond Pierre. A mon tour, je lui répond. Je lui dis que non, ce n'est pas Pierre mais May. 

    C'est à ce moment qu'il se rend compte de ce qu'il vient de faire. Il a inversé le numéro de Pierre avec le mien. Je ne sais pas s'il se sent coupable en cet instant mais moi, j'ai mal. Mal au coeur... Il me dit qu'il pense tout ce qu'il a envoyé. Là, je lui répond que j'aurais préféré le savoir d'une autre façon que celle-ci. Mes larmes se sont remises à couler doucement le long de mes joues. Je lui explique que je voulais simplement apprendre à le connaître mieux. La dernière étincelle d'espoir s'éteint lors de sa réponse, il m'envoie que non, il n'y aura rien du tout entre nous. Je pose mon portable. Je ne veux pas encore lui parler pour me blesser encore plus après. 

    Le lendemain, Pierre m'envoie un message pour s'excuser de ne m'avoir pas prévenu. Je lui dis que ce n'est pas de sa faute, qu'il ne savait pas que Léondre avait inversé nos numéro. Pierre n'a qu'une crainte, que je lui en veuille et qu'on ne soit plus amis. Cette histoire ne change pour moi, rien à notre amitié. Je ne lui en veux pas malgré le faut qu'il aurait sans doute mieux fait de me prévenir. 

    Je garde le sourire mais je ne veux qu'une chose, pleurer et m'isoler. 


    4 commentaires
  • C'est dans les ténèbres que l'espoir brille de son plus bel éclat. Oh toi, toi, toi qui a toujours vécu dans la lumière. Tu ne sais pas ce qu'est la vraie souffrance. Tu la regardes en tant que spectateur inerte devant un écran. Tu n'imagines pas la détresse que certains ressentent sur cette Terre.

    Toi qui restes enfermé dans ta bulle dorée, quittes le monde virtuelle, quittes l'hypocrisie de ta société. Fermes les yeux un instant pour les rouvrir et te rendre compte de la véritable réalité. Celle qui possède tant de beauté mais qui est aussi impitoyable avec ceux nés sous une mauvaise étoile. 

    Découvres ce qui t'entoure de près ou de loin sous un nouveau jour. Fonces sur ton chemin, celui du lendemain, en te rappelant des erreurs passées et en transmettant ton savoir à la jeunesse insouciante pour que les heures sombres vécues laissent place à un avenir plus serein. 

     

    Retour poèmes

    3 commentaires
  • Agenouillé, regardes le bien,

    Ce petit être chétif,

    Lui qui vient de perdre à la fois passé et avenir. 

     

    Des étoiles noires tombent du ciel

    Dans un bruit assourdissant

    Elles enlèvent rêve et espoir

    Ne laissant que pleurs et ravages

     

    Regarde attentivement ce petit être chétif,

    Il se tient au milieu du carnage

    Des cristaux perlant sur les joues, 

    Tombant au-dessus d'un corps éternellement endormi

     

    Ce champ de coquelicot dans lequel il est

    Il s'agrandit chaque jour

    Ne ressent pas de pitié pour cet enfant, 

    Lui, qui finira par devenir coquelicot comme ceux qui l'entourent

     

    Peut-être est-il mieux pour lui d'avoir ce sort

    Que de vivre sous une pluie de ténèbres, seul. 

     

    Retour poèmes

    12 commentaires
  • La douce lumière de l'astre radieux répandait sa chaleur dans l'air. Sa grandiose luminosité se reflétait dans les vitres de la carcasse roulante que le commun des mortels nomme: bus. J'étais donc en face de ce camion transporteur d'Hommes et je l’observais. J'aurais pu m'attardais sur l'immonde apparence de ce monstre mais mon regard fut attiré par un tout autre spectacle. Dans le monstre roulant se trouvait une fille de 12 ou 13 ans. 

    Sa peau verdâtre hésitant entre la couleur du bois ou d'un café au lait et celle d'une plante verte qui aurait desséché sous un Soleil désertique. Même à plusieurs mètres de ce curieux être, je discernais de manière distincte la trace laissée par un fond de teint mal appliqué et une poudre trop abondante sur un si jeune visage. Ses lèvres étaient d'un rouge vif tirant avec légèreté vers le rose. Une belle couleur qu'on voit plus habituellement sur les adolescentes presque majeures et les jeunes femmes. Ses yeux avaient également eu droit à leur transformation. L'enfant avait des cils allongés de manière grotesque, on aurait dit que ceux-ci pesaient un poids bien trop lourd pour ses frêles paupières. Paupières qui elles-même étaient chargés d'un grossier coup de ce qu'on nomme eyeliner. Un trait épais, dense, alourdissant le regard et le rendant aguicheur. 

    Cette pauvre enfant, qui ressemblait encore à une gamine avec son visage de poupée, avait saccagé les lignes pures et enfantines qu'elle possédait pour se métamorphoser en monstre coloré. Le maquillage avait détruit son naturel et il ne restait plus qu'un petit monstre qui avait voulu imiter les adultes. C'est avec horreur que je me rendis compte qu'elle était bien loin d'être la seule dans ce cas. La plupart des gamines que je voient sont toutes les même, elles ont dit adieux à l'enfance innocente et se maquillent comme des adultes, adultes qu'elle sont loin d'être. Le langage aussi est différent, plus cru, plus vulgaire. J'ai peur pour l'avenir si mes cadets continuent dans cette voie lamentable.   

     

    Retour poèmes

    votre commentaire
  • Plus le temps passe

    Plus je trépasse 

    Oh! Doux amour

    Sombre navire

    Dans lequel j'ai coulé

     

    J'ai recherché

    Péniblement

    Durant longtemps

    A m'accrocher

    A un nouveau rivage

     

    Le temps passe 

    Et je trépasse

    Tes yeux

    Je voulais les contempler

    Chose qui ne m'a jamais été accordé

     

    Oh ! Douleur de mon coeur

    Ardente et saignante 

    Comme au premier jour

    Trop de perles salées sont tombées

    Et pourtant

     

    Sourire d'ange

    Qui me tourmente

    Océan déchaînait

    Qui me fait couler

    Dans un gouffre sans fond

     

     Aimer je voudrais arrêter

    Trop de malheur et d'espoir

    Pour au final

    Un cruel rejet 

    Dont je suis la victime

     

    Victime de Passion

    Victime de l'Amour

    Victime de l'Espérance

    Victime de la Réalité

    Victime du Temps

     

     

    Retour poèmes

    13 commentaires
  •     Voilà une suite de textes indépendants des uns des autres mais avec un lien les unissant tous: la Grèce. 

        Pourquoi donc ce pays? Et bien, car j'y suis allée et que j'ai envie d'écrire ce que j'y ai vu, de vous faire partager à travers l'écriture les rencontres que j'ai pu y faire, ce que j'ai pu observer. 

        Il y aura deux catégories de textes, une concernant les paysages grecques, les villes que j'ai pu voir et une autre catégorie concernant les personnes qui m'ont marqué durant ce voyage. 

     


    votre commentaire
  •      Je l'avais vu pour la première fois au bord de la piscine de l'hôtel le lendemain de mon arrivée. C'était le début de l'après-midi et j'étais allongée sur un transat sous un parasol au bord de l'eau glacée contrastant avec la chaleur du Soleil.

        A travers mes lunettes de Soleil, je n'avais pas pu empêcher mon regard de vagabonder vers ce bal inconnu qui me semblait à peine plus âgé que moi. Lui aussi était allongé mais sur le dos. Près de lui se trouvait une fille plus jeune. J'en déduisis qu'il s'agissait de sa petite sœur. Il lui demanda quelque chose. Elle souffla mais se leva, prit un tube de crème solaire dans son sac et en tartina le dos du beau garçon avec. Puis, elle se rassit et rangea de nouveau sa crème solaire dans son sac. Elle se mit ensuite dans la même position que son voisin pour bronzer. 

         Si j'avais été courageuse, je me serais levée pour aller essayer de leur parler. Cependant, étant d'une timidité effroyable, je m'étais contentée de les regarder de temps en temps avec discrétion. Je pus donc faire un portrait de ces deux là. La fille était grande pour son âge, je lui donnais 14 ans, pas plus. Elle avait des cheveux châtains clairs ondulés coupés en un carré lui arrivant au niveau du cou, un visage souriant avec des yeux marrons malicieux et un air espiègle. Le garçon lui aussi était grand, je pensais qu'il avait peut-être 17 ans, comme moi. Contrairement à sa voisine, il avait une peau déjà bronzée. Il était mince et légèrement musclé, sans doute un sportif sans trop l'être, une silhouette élancée, des yeux bleus comme un ciel d'après-midi d'état sans la moindre trace de nuages et des cheveux de la même couleur que la fille assise près de lui.

        Je dois avouer que ce garçon, dont l'identité m'était inconnue était attirant à mes yeux. Je pense même que c'était un petit coup de cœur que j'avais eu pour lui. Bon d'accord, peut-être un peu plus qu'un petit coup de cœur. C'était plus un coup de foudre. Je ne connaissais rien de lui mais son apparence me plaisait. Je n'espérais qu'une chose: avoir l'occasion de lui parler. Seulement, je ne voyais pas comment l'approcher.

        

         Deux jours s'écoulèrent. Je les avais entraperçu tous les deux plusieurs fois soit au club ado lors de la journée. J'aurais aimé y aller moi aussi mais mes parents avaient décidé de bouger sur ces horaires-là et je voulais visiter la Grèce avec eux alors je n'y étais pas allée, soit aux animations proposées le soir à 22 heures. Cependant, ils étaient avec leurs parents et les animations ne me permettaient pas de les approcher. 

        Ce ne fut qu'arrivée à la moitié du temps que durait ce voyage d'une semaine. Le matin, j'avais enfin l'occasion d'aller au club ado. J'y allais pour plusieurs raisons. La première était que cela me permettrait de faire des activités physiques et de ne pas rester à me prélasser au bord de la piscine à m'ennuyer. La seconde raison était bien sûr ce garçon. Et puis, sa sœur avait l'air sympathique aussi alors autant que j'essaye  de parler avec eux pour, pourquoi pas me lier d'amitié avec eux. Les rencontres de vacances sont souvent intéressantes. 

        Effectivement, j'avais eu raison de venir. L'animatrice, Alicia, avait décidé de nous faire faire des bracelets brésiliens vu la façon dont le Soleil taper, nous préférions rester à l'ombre et faire quelque chose d'assez calme. Alicia nous expliqua comment s'y prendre pour faire nos bracelets. Nous suivirent à la lettre ses conseils. J'étais assises près de la fille avec son carré. 

         Au bout d'un moment, je me mis à engager la conversation avec elle. Elle était animée d'une joie enfantine qui rend heureuse les personnes qui l'entourent. Je m'entendis très bien avec elle. J'appris qu'elle avait 13 ans en réalité et que son frère, resté en retrait, calme et discret, en avait 19. J'étais assez étonnée. En fait, Julien, j'avais enfin un nom sur cet inconnu, restait tout le temps avec sa sœur, Lisa. Il s'en fichait du regard des autres, qu'il soit majeur et vienne tout de même au club ado ne le dérangeait pas. Il faut dire que nous n'étions que très peu. Julien était un garçon très mature et, s'il parlait peu, il était plutôt observateur. 

         Je leur reparlais, enfin surtout à Lisa pour ne pas dire qu' à elle, à plusieurs reprises lors du séjour. Si elle souriait presque tout le temps, il était plus rare de voir Julien sourire. Oh! Cela arrivait bien sûr, mais il ne riait jamais, parfois, un léger sourire se dessiner sur son visage ce qui le rendait encore plus mignon selon moi.

         Ce ne fut que le dernier soir que j'ai vraiment pu parler avec lui. J'étais alors avec Lisa et lui. Lisa était moins énergique que d'habitude, sans doute à cause de l'heure tardive. Elle était fatiguée mais bavardait joyeusement. Je la taquinais un peu avec son frère. Je n'avais d'ailleurs jamais autant parler avec Julien. 

        Lisa partie dormir. Je décidais d'en faire autant, assez gênée de me retrouver seule avec Julien et ne pas savoir quoi lui dire. Je ne savais même pas s'il voulait bien me parler ou s'il l'avait fait par simple politesse puisque j'avais grandement sympathisé avec sa sœur. C'était avec regret que je lui dis que moi aussi, je partais me coucher, sachant parfaitement que je ne le reverrais plus puisque le lendemain, je prenais l'avion pour retourner en France très tôt. Il me fit la bise et je partis. 

        Je n'ai même pas penser à leur demander leur nom de famille pour les réseaux sociaux ni leurs numéros de téléphones. Je ne les reverrais plus jamais. Je ne leur parlerais plus jamais ni à lui ni à elle. Je le regrette. Vraiment. J'aurais tellement aimé pouvoir continuer à leur parler, à l'un ou l'autre. Je n'ai rien d'eux, pas une photo avec eux alors que je sais que Julien a, sur son portable, une photo de lui, Lisa, Alicia et moi. 

         En partant de Grèce, je me suis promis de toujours garder en mémoire Lisa et Julien, car ils sont entrés dans ma vie aussi vite qu'ils en sont partis. Cependant, je leur attache une affection qui me pousse à me souvenir d'eux et à espérer, je ne sais par quel miracle, qu'un jour, je pourrais avoir l'occasion de croiser de nouveau leur route. On dit que le monde est petit, l'avenir me dira s'il l'est aussi petit que cela. 


    votre commentaire
  •  

    Que signifie "être timide" pour vous? Pourquoi est-on timide? Est-ce une maladie? 

    Je vais être claire et donner mon point de vue personnel sur la timidité. Vous pouvez avoir un avis différent et le partager dans les commentaires. 

    Tout d'abord, je pense que se considérer timide est devenu trop banal. Trop de personne emploi ce mot à tort et à travers.  Je vois la timidité comme une maladie. Une maladie qui ronge une personne de l'intérieur et l'empêche de s'épanouir en la bloquant dans les relations qu'elle peut avoir avec ses semblables. 

    Quand je vois une personne dire qu'elle est timide alors qu'elle est entourée et rit facilement avec tout le monde ou alors qu'elle a juste un peu de mal à faire le premier pas pour parler à une autre personne inconnue, je suis navrée mais cela n'est pas de la timidité pour moi. Je dirais plus que c'est la crainte de l'inconnu, et donc, une peur liée à cet inconnu. 

    Non, pour moi, la timidité s'exprime dans l'incapacité d'une personne à se sentir  à l'aise et dans l'impossibilité d'exprimer ce qu'elle ressent. Au moment où j'écris ces lignes, je réfléchi aussi à ce que je vais dire car je veux être la plus claire possible et aussi car c'est une réflexion sur moi-même que je vous livre. 

    La timidité n'est pas seulement avoir peur de parler à une personne inconnue. C'est aussi la crainte de s'exprimer tout court. La crainte de parler et alors se réfugier dans un triste silence qui vous enferme et vous rend triste au point que vous en devenez pessimiste. Voilà, pour faire assez simple comment je qualifie la timidité. 

    Comme toute maladie, elle a une origine, soit liée à la naissance, angoisse liée à la mère? Ou alors, la timidité vient d'un traumatisme vécue dans le passé. 

    Comme toute maladie, la timidité se soigne. Il faut réfléchir déjà sur l'origine éventuelle de cette timidité et essayer de comprendre où est-ce qu'on bloque pour mieux avancer. Réfléchir sur soi-même est primordial. Faire des exercices pour être plus positive. Tenter de garder le sourire, plein de détails qui peu à peu vous aide à surmonter cette angoisse qui vous tient les tripes noués et qui vous empoisonne la vie. Aller voir un médecin pourquoi pas. Ce n'est pas une honte. C'est un réel besoin de se débarrasser de cette timidité qui vous empêche de vous épanouir. 

    Pour ma part, j'ai décidé de faire quelque chose de simple: faire la liste de tout ce qui me rend heureuse (même si ce n'est que d'avoir réussi un devoir ou qu'il fasse beau). Des détails sans importance notés qui me permettent de rester positive et dès que je me sens mal, je pense à cette liste. Aussi , j'ai décidé de sourire. De sourire autant que je peux. J'ai lu une belle phrase dans un livre: "Si tu souris, de bonnes choses t'arriveront". C'est peut-être enfantin mais c'est un espoir auquel croire. Alors souriez et soyer positif. Petit à petit, des progrès contre la timidité se feront sentir et vous-même, vous vous sentirez mieux, un poids plus léger sur vos épaules. 

    La timidité n'est pas une fatalité.


    6 commentaires
  •      A l'aube se lève les espoirs. Les espoirs qu'on croyait anéantis par temps et révélant un doux bonheur insoupçonné. Tout est possible par le simple fait que l'impossibilité n'existe plus. Le monde n'est plus effrayant mais au matin d'un changement accomplit par les petites mains des êtres insouciants. 

     

    Retour poèmes

    2 commentaires
  •      La Grèce, pays où le Soleil chauffe doucement les cœurs, où les paysages montagneux se mélangent à la mer si proche.  C'était sur l'île de Rhodes que le comité d'entreprise de ma mère avait organisé un voyage. Cela faisait deux ans qu'il était prévu. 

        Le lendemain de notre arrivée en Grèce, mes parents voulurent commencer à visiter. Le matin, nous n'avons pas bougé de l'hôtel mais après avoir mangé, nous sommes sortis de l'enceinte de l'hôtel car devant se trouvait un arrêt de bus. Mes parents s'étaient procurés les horaires de passages des bus

    Nous voilà donc rendus au l'arrêt de bus sous le Soleil de plomb du début d'après-midi. Un premier bus passe mais ne va pas au village dans lequel nous allons. Nous attentons encore. Quelques minutes plus tard, un second bus arrive. Cette fois, nous montons dedans. Nous voilà en route pour Lardos. 

    Mon père paye au chauffeur les tickets de bus. Pendant ce temps, ma mère, mon frère et moi montons. Mon frère se met à côté de ma mère, je me met derrière eux. Aussitôt, mon père vient se placer près de moi. Nous ne sommes pas les seuls dans le bus. En effet, il y avait également un groupe de garçons d'à peu près mon âge. Mon arrivée avait créé une sorte d'émeute. Ils étaient plus agités depuis que nous étions montés dans le bus. 

    En fait, leur agitation venait bien de moi. Le plus vieux du groupe s'est déplacé afin de se rapprocher de moi. Il y avait pourtant mon père entre nous deux. Ses copains parlaient vite et fort. A un moment, le chauffeur du bus s'est mis en colère en haussant la voix après eux pour les gronder. Aucun d'eux ne s'arrêta sauf le garçon qui s'était rapproché de moi. Ce fut lui, qui ensuite, éleva la voix. Étrangement, tous les autres se turent.

    Enfin, nous arrivèrent à Lardos. L'arrêt auquel nous descendîmes était au cœur du village typique. nous étions sur une place ronde. En face de nous se trouvait une fontaine et derrière nous, il y avait trois restaurants qui entouraient la place. Près de la fontaine, on pouvait aller faire nos course dans un modeste supermarché qui ne payait pas de mine.  

    Franchement, en regardant bien tout autour de moi, je me demandais ce qu'on était venu faire ici. Mes parents quittèrent la place et je les suivis. Quelques mètres plus loin, nous avons trouvé un panneau dessiné à la craie du village. Comme je le craignais quelques minutes plus tôt, il n'y avait rien d'intéressant à voir ici sauf peut-être l'église. 

    Parlant de la direction que nous devions prendre, nous ne vîmes pas venir un couple de touristes. Le couple nous demanda si nous étions également Français. Il était tellement improbable de voir des compatriotes dans ce petit village perdu que mes parents entamèrent une conversation avec le couple. C'était deux personnes âgées plutôt souriantes et en pleines formes.  Eux aussi avaient décidé de visiter Lardos. 

    C'est alors que nous allons tous ensemble à l'église, le seul endroit intéressant dans ce village de pauvreté. Je ne dis pas que le village en lui-même est inintéressant. Au contraire! Je n'avais jamais pu voir autant de pauvreté de mes propres yeux. Les immeubles abîmés par le temps semblaient sur le point de s'écrouler. A la place des habitants, j'aurais peur de me retrouver un jour sous les décombres d'une telle habitation. 

    Je ne sais comment nous avons fait mais nous avions réussi à nous perdre dans ce village. De retour sur la place principal, mon père remarque un groupe de jeunes à peine âgés de 10 ans. Mon père en a accosté un et a essayé désespérément de lui demander comment nous rendre à l'église. Comme il est absolument nul en anglais, je lui viens en aide. Cette fois, le petit garçon comprend et étonnamment il me comprend parfaitement et se met à me parler en Anglais, demandant qu'on le suive. Ce gamin parle mieux Anglais que moi! Bref, nous l'avons suivi et il nous a conduit jusqu'à la fameuse église avant de partir. 

    Je l'observais. Elle était plutôt petite mais un mot me venait à l'esprit en la regardant: lumineuse. La pierre de la façade était d'un blanc immaculé qui semblait presque reflétait les rayons du Soleil. Cela changé vraiment de chez nous avec une pierre grossièrement taillé en blog et grise, terne. C'était un autre mode de constructions. Contrairement à chez nous, il y avait aussi une sorte de petit jardin. Au sol, se trouvait une mosaïque faite à partir de galets dessinant des arabesques ou des fleurs selon mes souvenirs. Je me souviens aussi d'une phrase que je n'avais pas comprise car elle était écrite à l'aide de lettres grecques. Nous ne sommes pas entrer dans l'église. Ma famille et moi avons laisser le couple de petits vieux sympathiques à cet endroit et nous sommes, ensuite, redescendus à la place central de Lardos. 

    Là, nous avons dû attendre le bus. Deux heures entières à attendre sur cette place! Que ce temps va être long! Nous nous asseyons à l'ombre avec ma famille et nous observons le théâtre qui se déroule devant nos yeux.

    Les voitures défilent sur la place. Les gens conduisent n'importe comment en Grèce! Une voiture s'arrête et se gare au beau milieu de la route! Nous n'en revenons pas! Une moto se gare sur une place et le motard s'en va en laissant les clefs sur sa moto. Les gens ne portent pas de casques pour se protéger en cas de chute et les voitures sont de vraies épaves. 

    La place s'anime encore plus lorsque les enfants décident d'y venir pour disputer une partie de foot. Leur terrain improvisé se trouve être le trottoir mais aussi la route! Ils y foncent même si des voitures approchent , obligeant ces dernières à freiner d'urgence. 

    Enfin, le bus arrive. Nous montons dedans et nous retournons à l'hôtel. 


    votre commentaire