• Frozen  

      La vie dans les bois était toute nouvelle pour Olaf le bonhomme de neige. Heureusement qu'il n'était pas seul! Anna avait eu la brillante idée de le laisser avec un troupeau d'élans. Ceux-ci l'avaient d'ailleurs très bien accepté. Le seul problème était le nez fait avec une carotte d'Olaf... en effet, les élans avaient plusieurs fois tenté de lui croquer.  Olaf n'avait toujours pas remarqué que son nez était convoité par tout le troupeau. 

       Un jour, le troupeau avait changé d'endroit pour vivre dans la forêt et c'est tout naturellement qu'Olaf les suivit. Seulement, il ne suffisait de pas grans chose pour distraire le bonhomme de neige qui ne restait que très peu de temps concentré sur une même chose. Alors forcément, il avzait fini par oublier de suivre le troupeau et s'était égaré dans la forêt.

        N'importe qui d'autre aurait sans doute paniqué mais pas Olaf. Ne pensez pas qu'il était courageux!  Loin de là!  Le petit bonhomme de neige était juste insouciant. Il ne se rendait pas compte des dangers qu'il pouvait rencontrer dans cette forêt. Avec le troupeau, il était à peu près en sécurité ce qui n'était plus le cas à présent. 

        La nuit était tombée depuis environ une heure. Olaf chantonnait tout en marchant dans n'importe quelle direction.  En réalité,  il tournait en rond mais n'avait toujours pas remarqué.  Et, à ce rythme , il risquait de tourner comme cela encore longtemps.

       Ce soir-là, c'était une nuit sans Lune. En effet, le satellite naturel de la Terre était caché derrière d'épais nuages. Les étoiles aussi paraissaient invisibles. Il n'y avait donc aucune luminosité. Olaf ne voyant rien, se prenait tous les arbres qui étaient sur son chemin.  

    "Aïe", disait-il à chaque fois.

        Tout à coup, un cri lugubre retentit. Un hurlement de loup. 

    "Oh! Qu'est-ce que cette mélodie?"

    Olaf souriait. La provenance de l'hurlement n'était pas loin mais il n'avait pas conscience du danger. Le sol se mit à trembler.

    "Tremblement de terre!"

    Cela l'amusait assez jusqu'à ce qu'un renne le percute en courant et qu'il se retrouve emporté.

    "ça va trop vite pour mmmoooii!!!!"

    Olaf se trouvait (on ne sait pas trop comment) sur le dos de l'animal et, pour ne pas en tomber, s'accrocher à ses bois. Le renne courrait vite comme s'il voulait échapper  à quelque chose. Le bonhomme de neige se retourna pour voir ce qui avait fait autant peur à ce renne. 

    "Oh! Des grosses bébêtes! Allez plus vite mon beau ! Ah... oui... c'est pas un cheval..."

    Olaf prenait cela sur le ton de la rigolade mais le renne et lui étaient poursuivis par trois loups énormes, effrayants et surtout affamés. Olaf pouvait sentir, grâce  à la vitesse du renne, le vent hérissait sa... neige.

       Droit devant eux, il y avait un ravin. Le renne ne ralentit pas et au contraire, il accéléra.

    "Tout doux mon beau! Je veux pas finir en purée! AAAH!"

    Le renne sauta et arriva de l'autre côté indemne, Olaf toujours sur son dos. Les loups n'avaient pas pris le risque de sauter et les regardaient en grognant et montrant leurs crocs. 

    "Je suis vivant! Merci Monsieur le renne!"

    Olaf sautillait sur le dos de l'animal en applaudissant. Ce dernier reprenait son souffle avant de se secouer pour faire tomber Olaf.

    "Tu pouvais me le dire gentiment, tu sais, je serais descendu."

    Rien de semblait pouvoir entacher la bonne humeur d'Olaf. Le renne sembla soupirer et se remit en marche. Le bonhomme de neige marcha à ses côtés en parlant de tout et de rien. Pour un bonhomme de neige, Olaf est sacrément bavard! 

     

        L'humain blond donna une carotte au renne quand il le vit.

    "Sven! Mon vieille ami! Je me demandais quand tu allais revenir."

    Sven mangea la carotte.

    "Salut, moi c'est Olaf. 

    -Enchanté de moi Kristoff..."

    Kristoff baissa la tête vers Olaf et hurla.

    "Mais c'est quoi ça?!!"


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  • ❄️


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  • Untitled

        Depuis plusieurs jours, Elsa pleurait. Elle avait envoyé une lettre à ses parents pour leur demander si elle avait été adoptée. Elle avait eu la réponse il y a trois jours:

    Chère Elsa,

       Nous sommes tous d'abord heureux d'avoir reçu de tes nouvelles et pardonne-nous de ne pas t'avoir aider lors de ta fuite. Nous étions totalement dépassés par les événements... Lorsque nous nous sommes rendu compte de la position dans laquelle tu te trouvais, il était déjà trop tard. Mais tu vas bien et c'est le principal.

      Concernant ta question, nous sommes assez surpris mais si tu la poses, c'est que tu as tes raisons. Il serait stupide qu'on te mente car tu dois avoir besoin de connaître la vérité. Elsa, tu n'es pas biologiquement notre fille. Mais nous ne t'avons pas non plus adopté. Un soir d'hiver, nous t'avons trouvé devant notre porte en train de pleurer enveloppée dans une couverture dans une sorte de panier. Nous ne pouvions pas te laisser, toi, un nourrisson de quelques jours sur notre perron dans ce froid mordant. Alors, nous t'avons pris avec nous et, nous nous sommes attachés très vite à toi. Nous t'avons tout naturellement élevé. Elsa, nous t'aimons comme si tu étais notre fille. 

      Pardonnes nous de ne jamais te l'avoir dit. On l'aurait fait un jour ou l'autre car tu devais le savoir et l'apprendre à un moment mais nous ne savions comment te l'annoncer et nous redoutions ta réaction. 

    En espérant que tu vas bien,

    Tes parents qui t'aiment.

        "Allez, sors dehors, Elsa, tu ne vas pas rester seule enfermée pour l'éternité!"

    Jack n'en pouvait plus de passer ses journées à rien faire en attendant qu'elle sorte. La jeune femme ne sortait que pour manger, aller au toilettes et se doucher et, durant ces rares moments de présence, elle ne parlait pas au garçon. 

      Elle s'était préparée à cette éventualité depuis qu'elle l'avait émis dans la bibliothèque de la capitale. Cependant, l'apprendre, en être certaine lui avait causé un véritable choc. Pas un instant avant elle n'avait pu imaginé cette possibilité. 

     

        Un jour, deux semaines après avoir reçu la lettre, Elsa sortit pour la première fois de sa chambre autre que pour un besoin vital. Elle portait un gilet.

    "Tu vas quelque part? lui demanda Jack en mangeant une glace. 

    -Je vais me promener, lui répondit-elle.

    -Tu veux que je vienne? 

    -Non, j'ai besoin d'être seule."

    Elle sortit. Jack trouva inutile de lui rappeler que cela faisait deux semaines qu'elle s'isolait. Il soupira. 

     

        Les rues étaient pleine de monde. Elsa marchait de manière incognito, une perruque brune sur la tête. Elle était toujours recherchée et ne pouvait se permettre d'être capturée. Elle acheta une glace dans un parc et s'assit sur un banc pour la manger. Elle regardait les gens passer. 

       Puis, elle se leva pour prendre le chemin du retour. Cependant, une personne la heurta de plein fouet en sortant de derrière un arbre.

    "Oh pardon! Je suis terriblement désolée! Je courais pour aller plus vite et..."

    La perruque d'Elsa était tombée et la fille qui venait de lui rentrer dedans la regarda.

    "Mais tu es.."

    Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Elsa lui mit sa main devant la bouche et l'emporta à l'abri des regards derrière l'arbre. Là, elle remit sa perruque.

    "Ne le dis pas ou je te gèle!"

    La peur se lisait sur son visage. Elle aurait finalement dû accepter que Jack l'accompagne.

    "Je ne dirais rien, répondit la rouquine en face d'elle. D'ailleurs, je te cherchais... Je veux dire... je voulais te parler. 

    Elsa fut surprise.

    -De quoi?

    -Je voulais te rencontrer car... contrairement aux autres, je ne pense pas que tu es diabolique. Mais ce n'est pas le bon endroit pour en parler. Allons au château.

    -Au château? Pourquoi là-bas? se méfia Elsa.

    -Parce que je suis la princesse Anna."


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  • Mon premier concours s'est achevé et je remercie toutes les participantes qui sont Crystal, Dosen_Sempai, MadTsundere, Himori Ayumi, Eastern et la gagnante Just Δngel (anciennement mangabibiche) pour leurs participations! 

    Le blog de la gagnante ICI

    Comme elle a gagné, c'est son thème que j'ai mis à mon blog. Je la trouve très douée ! 


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  • Ici, je vous propose de me laisser une idée sur n'importe quel thème. Vous pouvez donnez votre avis sur le thème, les histoires que je publie, etc. En fait, si vous avez une idée pour améliorer mon blog ou une critique à faire afin que je puisse m'améliorer, merci de me le dire ici ! 

     


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  •    Je me nomme Mitsuki Sakura et j'ai 16 ans depuis peu. J'ai un certain penchant pour arriver en retard en cours. C'est d'ailleurs le cas aujourd'hui. Je cours dans les rues pour arriver jusqu'à mon lycée. Il n'est pas si loin de chez moi mais je me réveille tous les jours en retard. 

        Cependant, pour une fois, je réussie à arriver juste à l'heure. Le juste n'est pas de trop car, en fait, pour tout dire, le professeur est entré dans la salle environ une seconde après mon arrivé.

    "Je vais faire l'appel à présent", nous dit-il à  peine rentré. 

    Je me félicite intérieurement de ne pas être comme d'ordinaire en retard parce qu'à chaque fois, je finis dans le bureau du CPE me grondant et me sermonnant sur la ponctualité. A part cela, je n'ai aucun soucis à l'école. Je suis une élève moyenne qui n'a pas à se plaindre de ses notes. 

    "Ishou Shido?"

    Le professeur répéta ce nom une ou deux fois avant de marquer ce garçon absent. Je grimace. Avant, Shido était un de mes amis. Pour tout dire, on est ami d'enfance. Cependant, il avait déménagé dans une autre ville plus au Nord l'année de nos 10 ans. Puis, cette année, en voyant la liste des élèves de ma classe, 6 ans après son départ, j'ai appris qu'il était de retour et, qu'en plus, nous étions dans la même classe. Heureuse, je pensais retrouvé mon ami de toujours, mais il avait bien changé. 

    Une dizaine de minutes après le début du cours, un garçon brun aux yeux sombres entre dans la classe sans frapper. Tous le regardent, moi y compris. Le professeur se tourne vers le retardataire.

    "Monsieur Ishou, vous nous faites enfin l'honneur de votre présence."

    On voit bien que le prof est en colère devant l'indifférence qu'il provoque sur Shido. Ce dernier en jette pas un regard au professeur et se dirige lentement et silencieusement jusqu'à sa place. 

    La cloche sonne la fin du cours et la salle se vide en vitesse. Du coin de l'oeil, je regarde Shido. Il n'est plus le garçon que j'ai connu. C'est devenu un étranger pour moi. Parfois, il m'arrive de me demander s'il se souvient de moi ce que je doute fort. Shido est un élève solitaire mais dont les notes sont excellentes. Il reste souvent seul en dehors des cours mais cela n'a pas l'air de le déranger. En fait, il s'est forgé depuis le début de l'année un petit groupe d'ami. 

    Il ne faut pas imaginer que je craque pour lui! Si je sais tout ça, c'est d'une part car nous étions amis et que même si nous sommes maintenant des étranger l'un pour l'autre, les souvenirs que j'ai de lui sont fort alors forcément, je le surveille un peu. Juste un peu qu'on soit bien clair. D'autre part, il est populaire alors pratiquement tout le lycée est au courant de ses agissements. Je me demandais ce qu'il faisait après les cours car il rentrait toujours directement chez lui. 

    Je suis curieuse par nature alors son comportement m'intrigue. Même s'il n'était pas une vieille connaissance, j'aurais été attiré par ce comportement que je juge suspect.  C'est donc tout naturellement que j'ai décidé de le suivre un soir. Avec discrétion bien entendu.

     

    Je m'applique à laisser une certaine distance entre nous. Je ne dois surtout pas me faire repérer, cela serait fort regrettable et je ne serait pas quoi inventer comme justification pour qu'il ne me prenne pas pour une folle. Shido semble soucieux et regarde toujours en arrière comme s'il craignait d'être suivi ce qui, aujourd'hui en l’occurrence, est le cas. Je souris à chaque fois qu'il se retourne sans me remarquer. 

    Nous arrivons aux extrémités de la ville. Le panneau indiquant que nous sortons de l'agglomération est d'ailleurs visible.  Mais où va-t-il ? Je me le demande bien... 

    "Sors de ta cachette Sakura. Si tu crois que je ne t'ai pas vu, tu te trompes lourdement, grogna-t-il.

    Je juge inutile de rester derrière mon poteau. Il m'avait repéré en réalité... et moi qui pensait que j'était discrète! 

    -Tu peux m'appeler par mon prénom tu sais..., dis-je ne allant vers lui.

    -Rentres chez toi."

    C'était un ordre qui ne donnait pas lieu à une quelconque protestation. J'hésite un instant. 

    "Tout de suite", ajoute-t-il.

    Je tourne les talons pour prendre le chemin qui me ramène chez moi. Je n'habite pas trop loin d'ici, cinq minutes à pied peut-être ou un peu moins. 

     

    Dans le ciel, la Lune est visible car le ciel est sans nuage. Je regarde le satellite de notre planète. Je crois que je préfère la Lune au Soleil. Elle brille moins mais franchement, elle me paraît plus douce, plus rassurante puisqu'elle brille dans le ciel obscur. Je soupire. Je suis certaine que Shido Ishou cache quelque chose. A présent, je suis déterminée à savoir quoi.

    Il ne m'adresse pas la parole les jours qui suivent. Cela n'est pas spécialement étonnant puisqu'on ne se parlait pas avant. Mais il me regarde. Et ce regard en question, ce n'est pas un regard tendre ni amical. J'ai l'impression qu'il m'en veut mais je ne sais pas du tout pourquoi. C'est d’ailleurs bien là mon plus gros soucis. Je ne vois pas ce que je devrais me reprocher. Peut-être est-il irrité que j'ai tenté de savoir où il habite. Après tout, à ma connaissance, en tout cas, personne n'est jamais allé chez lui, même pas ses meilleurs amis. Je suis décidée à le suivre à nouveau, et cette fois, je découvrirai ce qu'il cache car, oui, il cache forcément quelque chose. 

    Je prend plus de précaution pour ma seconde filature. Mais, sans que je comprenne comment, Shido me remarque encore. Cependant, il semble de moins bonne humeur que l'autre fois.

    "Sakura, je te conseilles vivement d'arrêter ton cirque et de déguerpir en vitesse avant que ma patience n’atteigne ses limites.  

    -Je n'ai pas à t'obéir Ishou.

    -Je peux également porter plainte pour harcèlement!

    -Mais je ne te harcèle pas!

    Un sourire inquiétant, presque mauvais, se dessine sur le visage de Shido.

    -Non, tu me suit partout et tu veux me faire croire que cela n'est pas de ça? "

    Je me mord la lèvre en sachant qu'il a raison. Je ne veux pas d'ennuis. Pour une fois, je dois mettre ma curiosité de côté et me rendre à l'évidence: cela ne sert à rien que j'essaye de le suivre, il me remarque toujours. Je rentre donc une nouvelle fois chez moi piteusement.  

    Je veux absolument savoir ce qu'il cache... Pourquoi? Je m'en fiche qu'il cache un truc idiot comme une passion secrète pour les plantes qu'on trouve dans la forêt mais je veux savoir! 

     

    La nuit est tombée depuis un petit moment déjà. Je sors en douce de chez moi par la fenêtre de ma chambre. Que se trouve-t-il dans cette forêt? Je compte bien le découvrir ce soir. Je ne croiserais pas Shido à une heure pareille ce qui va me permettre d'enquêter plus facilement. 

    Armée de ma lampe torche et de mon manteau pour ne pas avoir froid, car même si les journées sont chaudes, les nuits restent fraîches. J'avance dans les rues de la ville, désertes à cette heure-ci, en direction de la forêt qui la borde. Il ne me faut que quelques minutes pour l'atteindre. 

    La forêt... Je n'étais pas souvent aller dedans car je la trouvais effrayante. Elle était trop sombre, trop lugubre et trop grande. Ce que j'en ai toujours pensé étant petite et je le pense toujours même si elle me paraît moins grande. L'idée de rebrousser chemin me vient à l'esprit mais je dois prendre mon courage à deux mains! 

    J'entre dans la forêt, ma lampe torche allumée à la main éclairant mon chemin. Il n'y a pas vraiment de sentier alors je dois faire attention où je met les pieds. Je pourrais glisser sur une pierre ou me prendre les pieds dans une racine. Le silence est pesant.. presque inquiétant! 

    Soudain, un hurlement me fait sursauter. Sa provenance n'est pas loin. Je ne l'ai jamais entendu auparavant. Il est émit par une bête sauvage à tout coup. Un second hurlement retend à travers la forêt. Il est plus proche celui-là! Je tremble sans vraiment m'en rendre compte. Qu'est-ce que je suis venue faire ici déjà?! Je n'aurais pas du venir! Je le regrette ! 

    Je recule. Je vais rentrer chez moi en courant. Cependant, dans ma précipitation, je tombe après avoir percuté avec mon pied une racine qui sort du sol. Je m'étale de tout mon long. En relevant ma tête, je me retrouve nez à nez avec une truffe énorme, un pelage noir, un museau sombre et surtout, de très longues dents. Je crie de peur face à cette énorme bête sûrement plus grosse que moi. Ses yeux jaunes brillent dans la nuit tandis que je me relève et recule. 

    Sortant les crocs, la bête, qui est un loup maintenant que je le remarque s'avance vers moi lentement comme si j'étais une vulgaire proie. Je ne fais pas de mouvement brusque de peur de déclencher une attaque. Tous mes gestes sont lents.Le loup ne m'attaque pas à ma grande surprise. Il se contente de me fixer. Je continue de reculer. Cependant, comme je marche en arrière, je finis par me retrouver dos à un arbre.

    Le loup grogne me montrant ses dents effrayantes. Je me retient de crier de peur. La bête me fixe mais dans ce regard, je ne vois pas d'animosité.

    Le Soleil brille dans le ciel sans nuage que je regarde en classe. Je n'écoute pas le cours. Quand ce n'est pas dehors que je regarde, c'est Shido. Il prend des notes. Se pourrait-il que son secret, celui que je cherche à percer, soit qu'il s'occupe de loups? Cela me semble improbable...  Quoique... Peut-être. 

    A la fin de la journée, pour la troisième fois en trois jours, je suit Shido. Et, encore une fois, il me repère. Mais cette fois-ci, il semble vraiment en colère lorsque nous sommes l'un en face de l'autre. 

    "Je pensais avoir été clair avec toi Mitsuki! me crie-t-il dessus.

    Mitsuki... Il m'appelle par mon prénom! Cela fait des années qu'il ne m'a pas appelé ainsi! J'aurais préféré que cela soit dans d'autres conditions en revanche.  

    -Tu vas voir les loups?

    Il écarquille les yeux, très surpris.

    -Comment es-tu au courant dans leur existence ici?! 

    Il pose ses mains sur mes épaules et commence à me secouer.

    -Je... J'en ai vu un hier...

    -Sale fouineuse! "

    Il me tire le bras et m'entraîne en avançant d'un pas rapide vers la forêt. Là, il me regarde dans les yeux.

    "Ne parle à personne de ces loups. 

    -Pourquoi ? Ils seraient protégé...

    -Non!

    Je vois une lueur d'inquiétude dans ses yeux. 

    -Mitsuki... J'ai jamais déménagé. 

    Hein?!

    -Shido? Expliques-toi.

    Shido peut me faire confiance... 

    -Je... tu sais, c'est dur à expliquer.... Mitsuki, on se connait depuis qu'on est gosse, promets-moi de ne pas me rejeter après ce que je vais te dire ni de me détester car au fond, c'est toujours moi. 

    Inquiète, je lui promet.

    -Je ne suis pas un humain. Oh ne fais pas cette tête, Mitsuki. Je suis  à moitié loup comme le reste de ma famille." 

    Je le regarde, pas sûre d'avoir bien entendu... Il est quoi?! Un loup! Ah non! Juste à moitié! Il me fixe avec une certaine appréhension, ce qui peut se comprendre. 

    "Mitsuki..

    Je le regarde droit dans les yeux.

    -Je ne dirais rien. "

    Il me sourit. Ce sourire m'avait manqué... terriblement manqué. Je sens mon coeur battre plus fort que d'habitude.. Je me souviens... avant qu'il ne parte, je l'aimais et je l'aime encore aujourd'hui. Oui, il n'a pas changé finalement. Je suis amoureuse d'un homme à moitié loup.

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    Ce one-shot est en l'honneur de Just Angel qui a gagné mon concours! :)


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  • Kagerou Project

    Vous avez une fanfiction et vous voulez la faire connaître? 

    Je vous propose de l'inscrire ici comme cela, les visiteurs pourront avoir un lien vers votre fiction.

    Pour cela, merci de remplir de façon complète ce petit formulaire:7

    Votre pseudonyme: 

    Titre de votre fiction:

    Thèmes abordés par votre fiction:

    De quelle(s) oeuvre(s) provien(nen)t les personnages de votre fiction:

    Résumé de votre fiction:

    Lien vers le prologue ou premier chapitre de votre fiction:

     

     


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  •  

    Frozen

       Elsa regardait la tasse de thé posée devant elle.

    "Tu ne bois pas? lui demanda Anna.

    -Je n'ai pas très soif mais c'est gentil.

    Les deux filles étaient dans le jardin privé de la princesse Anna.

    -Vous vouliez me voir? Pourquoi?

    -Je voulais avoir la preuve que vous étiez une bonne personne, sourit naïvement la princesse.

    -Ma tête est à prix. Suis-je une bonne personne?

    -Vous n'êtes pas méchante."

    Anna but son thé en mangeant un petit gâteau. Elsa la regarda faire. Elle se dit que Jack devait s'inquiéter... Mais cela aiderait à apaiser sa situation si elle avait l'appui de la princesse. Autant faire amie-amie avec elle. Et puis, elle n'était pas méchante. Un peu fofolle mais rien de très excentrique. 

       Anna lui demanda ce l'amenée qui dans la capitale d'Arendelle. La blonde lui répondit qu'elle était à la recherche se de vraies origines  mais sans parler de Jack. Si ce qu'elle disait lui attirait des ennuis au moins, Jack n'en aurait pas. 

    "J'essayerais de faire en sorte que la poursuite contre vous s'achève."

    Elsa remercia la princesse en souriant. Ce n'était pas une ennemie.  

        La blonde avait pour projet de partir à la recherche de ces fameuses terres dont il était question dans la légende. Là-bas, elle trouverais sûrement les réponses qu'elle ne possédait pas aux innombrables questions qui la tourmentaient. Anna donna une longue cape à sa nouvelle amie pour lui permettre de se cacher dessous. Puis, elle la guida dans les couloirs du château pour la ramener vers la sortie. 

         Cependant, alors qu'elles marchaient dans un couloir, Elsa entendit une voix l'appelait. Hypnotisée par la voix, la jeune fille s'écarta de la princesse rousse qui marchait devant elle. Ne remarquant rien, Anna poursuivit son chemin sans se rendre compte qu'elle avait perdu Elsa. 

       La jeune fille blonde avançait, guidée par cette étrange voix. Ses pieds marchaient seuls comme s'ils savaient dans quelle direction aller. Au fur et à mesure qu'elle progressait, les couloirs du château étaient de plus en plus sombres. Mais peu importe. Elle suivait cette voix. C'était mécanique en quelque sorte. 

       Elsa s'arrêta de marcher devant un grand tableau. Cependant, la blonde ne pouvait pas le voir car celui-ci était couvert d'un grand voile. Intriguée et surtout poussée par cette étrange voix, Elsa agrippa la toile qui recouvrait le tableau en l'enleva. Elle eut le souffle coupé devant cet immense portrait qui dégager une aura lugubre et effrayante.

       Ce portrait, il représentait une femme d'âge mûre qui était habillée tout en noir.  Ses cheveux, noirs de jais, faisaient penser à une forêt sombre dans laquelle on a pas envie d'entrer. Cette femme avait des yeux rouges comme le sang et son regarde perçant était à vous donner des frissons dans le dos. 

    Elsa grimaça et partit en courant. Elle avait l'impression que si elle restait trop longtemps devant, elle en serait traumatisée. Des ténèbres d'une noirceur sans fond entourait ce mystérieux portrait. 


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  • Voici ma nouvelle fanfiction.

    Cette fois-ci, elle est encré dans le monde d'Harry Potter.

    Seulement, elle parle de la future génération, c'est-à-dire, des enfants d'Harry et Ginny, des enfants de Ron et Hermione ainsi que du fils de Drago  et Astoria Malefoy.

    Résumé : 

    Rose à Serdaigle, Albus à Gryffondore et son rival si on peut dire cela comme ça, Scorpius, à Serpentard. Rose vit paisiblement à Poudlard. Élève modèle sans histoire, tout bascule pour elle le jour où elle percute Scorpius dans un couloir. A partir de ce moment, sa vie bien tranquille va également bien changer.


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  • Le Poudlard Express allait bientôt arriver. Rose Weasley repensait à ce matin. Ce matin, elle était allée pour la première fois dans la gare de King's Cross car ce matin, c'était le jour de sa rentrée à Poudlard en première année.

    "Rosie, ne sois pas trop amie avec lui", avait dit Ron à sa fille le jour de sa rentrée en première année à Poudlard sur le quai de la voie 9 3/4.

    La jeune fille rousse avait hoché la tête. Elle n'avait ni les cheveux raides ni bouclés comme les avait eu sa mère à son âge, Hermione Weasley, née Granger. Non, Rose Weasley avait des cheveux roux éclatants et légèrement ondulés. Et, des tâches de rousseurs dansaient sur son visage. Elle comptait bien obéir à ses parents.

    Le moment tant redouté pour les nouveaux, en tout cas pour Rose, était arrivé. Il était temps de monter dans le train pour Poudlard. Ron et Hermione avaient serré une dernière fois leur fille dans leurs bras et Hugo, le petit frère de la jeune rousse, lui avait fait un bisous sur la joue.

    "Dans deux ans, moi aussi, j'irais avec toi!", s'était-il exclamé en souriant.

    Sa soeur avait souri et lui avait gentiment ébouriffé les cheveux.

    "Rose! Tu viens? Le train va partir sans nous sinon.", avait joyeusement dit son cousin, Albus Potter en tirant Rose par le bras.

    Ils étaient montés dans les derniers. La plupart des wagons étaient pleins alors ils étaient allés dans le font du train.

    "Tu y crois, toi? James ne m'a même pas gardé une place!, avait grogné Albus.

    Sa cousine avait rigolé.

    -Au fond du train, on devrait trouvé un wagon qui n'est pas plein."

    Albus avait hoché la tête et ils étaient donc parti dans le fond du train. Là, effectivement, ils avaient trouvé un wagon qui n'était pas plein. C'était Rose qui avait ouvert la porte.

    "Bonjour, il reste de la place?, avait-elle demandé.

    C'était une question idiote car dedans il n'y avait qu'un garçon de leur âge, lui aussi allé entrer en première année.

    -ça se voit non?" avait-il répondu à la rousse.

    Les deux cousins étaient entrés et s'étaient assis. Albus avait ensuite détaillé le garçon en face de lui. Il n'était pas très grand, avait des yeux gris virant vers le bleu et des cheveux blonds si clairs qu'on pourrait presque croire qu'ils étaient blancs. Rose avait donné un coup de coude à son cousin pour lui signifier que cela était terriblement impoli de dévisager les gens de la sorte.

    Le voyage s'était passé sans un mot pour eux.

    Rose soupira quand le train s'arrêta enfin. Elle était contente d'enfin quitter ce wagon qui avait une lourde ambiance. Albus et elle ne s'était pas parlé du trajet et l'autre garçon n'avait pas tenté de leur parlé. Rose avait voulu dormir mais elle n'y était pas parvenue.

    "Tu sais qui c'était? demanda Albus à sa cousine dans une des barques les emmenant vers le château de Poudlard.

    -Non, aucune idée... Pourquoi? lui répondit Rose.

    -Je sais pas... Je le trouvais étrange... Il ne nous a pas regardé ni adressé un mot de tout le trajet..."

    Rose hocha la tête. Son cousin avait raison. Mais elle se disait que ce garçon était peut-être timide.


    Tous les premières années attendaient en stressant, assis sur leurs chaises, d'être appelés pour la répartition faite par le Choixpeau. Rose et Albus étaient assis l'un à côté de l'autre. La jeune fille se tenait droite et regardait droit devant elle tandis que son cousin tournait la tête dans tout les sens, impressionné par la salle dans laquelle il se trouvait.

    Le directeur de Poudlard se leva. Il s'agissait de Neville Londubat. Il était à ce poste depuis maintenant une petite dizaine d'années. C'était un jeune directeur que les élèves respectaient mais qui manquait parfois d'autorité. Neville regarda les élèves de chaque table puis les premières années. La règle obligeant les élèves de chaque maison à manger entre eux avait été aboli et ceux-ci étaient libres de manger avec les personnes ne leur choix. En revanche, en cette rentrée, le repas se faisait comme au temps de Dumbledore pour permettre aux nouveaux élèves de reconnaître et faire connaissance avec les élèves plus âgés de leur maison.

    "Bienvenue à tous pour cette nouvelle année. Poudlard est ravis de vous accueillir cette fois encore et de prendre sous son aile les futurs grands sorciers que voici."

    Il montra les premières années qui se redressèrent sur leurs chaises. Certains souriaient. Neville aussi souriant. Enfin, ce n'était pas très étonnant car il souriait souvent.

    "Il est donc l'heure pour eux de découvrir leur maison. Le Choixpeau décidera de les envoyer à Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle ou Serpentard."

    Le directeur termina son petit discours de bienvenue et ses élèves applaudirent.

    Le Choixpeau est apporté et les noms par ordres alphabétiques des nouveaux arrivants furent appelés. Puis, Albus fut appelé.

    "Potter Albus Severus!"

    Le garçon lança un regard un peu anxieux à sa cousine qui le rassura en lui rendant son regard et il se leva pour aller s'asseoir.

    "Hum... voyons... J'hésite... Et puis non! Gryffondor!"

    Albus, tout sourire se leva du tabouret et alla se placer à la table de Gryffondor à côté de son grand-frère, James. Le jeune Albus fut acclamé par toute sa table.

    "Weasley Rose."

    La rouquine se mit sur le tabouret à son tour. Elle espérait être avec son cousin. En plus, tous les Weasley allaient à Gryffondor depuis des générations. Et elle ne ferait pas exception à la règle!

    "Serdaigle!"

    Serdaigle? Rose enleva le Choixpeau et sous les applaudissements de sa table, elle s'assit aux côtés des élève de Serdaigle. Elle n'était pas mécontente du choix du Choixpeau mais... elle ne verrait pas Albus aussi souvent qu'elle l'avait espéré. Rose était intelligente mais n'avait pas vraiment confiance en elle et presque pas de courage. Serdaigle lui convenait donc mieux que Gryffondor et elle l'avait su depuis qu'elle était entrée dans la salle même si elle avait espéré... Il n'y a pas de regrets à avoir! Serdaigle était une très bonne maison. Et puis, elle pourrait voir son cousin quand elle le souhaiterais.

    "Malefoy Scorpius Hyperion."

    Le blondinet qui avait partagé le wagon avec Rose et Albus se leva. Le silence le plus complet était dans la salle. Il ne regardait personne et son visage était impassible comme s'il se moquait qu'on le craigne, qu'on le déteste, qu'on le critique ou, au contraire, qu'on l'admire. Le Choix ne toucha même pas sa tête qu'il hurla :

    "Serpentard!"

    Les élèves de cette maison applaudirent leur nouvelle recrue qui alla s'asseoir à la table.

    Rose regarda son cousin et ils s'échangèrent un regard. Ils avaient voyagé dans le même wagon que le fils de Drago Malefoy, un ancien mangemort que détestait le père de Rose, sans le reconnaître! Pourtant, Ron l'avait montré à sa fille sur le quai de la gare... Enfin bon... ils ne s'étaient pas adressés un mot.

    La rousse jeta un regard sur Scorpius. Il n'avait pas l'air méchant... juste... perdu? Non... Mal à l'aise ? Peut-être. Il faisait un peu tâche... C'était le seul qui ne souriait pas.


    Rose passa une excellente première année. Elle était celle qui obtenait souvent les meilleures résultats. Mais elle ne s'en vantait pas. C'était une élève discrète sans histoire. Elle avait quelques amies et passait beaucoup de temps avec son cousin, Albus. Elle connaissait la plupart des premières année de Serdaigle et Gryffondore. Elle passait pas mal de temps à la bibliothèque, pas pour étudier mais pour lire. Le reste du temps, elle était avec ses cousins et cousines ou ses amies, Alice Goldstein et Clara Finnigan. D'ailleurs, elles partageaient la même chambre.

    Albus, lui, était un élève moyen mais persévérant. Il avait eu plusieurs accrochages avec les Serpentards et surtout avec Scorpius Malefoy. Son frère, James, était toujours présent pour lui même s'il avait un goût un peu trop prononcé pour les blagues de mauvais goûts. Albus était un garçon que tous les Gryffondores appréciaient en raison de sa gentillesse, son intelligence, sa perspicacité et son courage. Il ne se laissait pas marcher sur les pieds sans pour autant être désagréable.

    Scorpius Malefoy, lui, était vite devenu la coqueluche de Serpentard. Il était froid, souriait peu et ne supportait pas les Gryffondores. Son père lui avait dit qu'il ne devait pas faire les même erreurs que lui... Et Drago en avait fait des erreurs ! Son fils le savait bien mais il aimait particulièrement jouer des tours aux élèves de cette maison-là. Paul Zabini, son meilleur ami, le suivait dans tous ces coups tordus. Il évitait de se frotter de trop près à Albus, ne voulant pas avoir toute la famille Potter-Weasley sur le dos, et aux élèves plus âgés, pour une question évidente de sûreté.

    La deuxième années de ces jeunes sorciers se passa à peu près de la même maniè le moment qui allait tout faire basculer, se passa un mois après la rentrée scolaire lors de la troisième année.

    Rose courait dans un couloir pour ne pas arriver en retard à son cours de potion. D'habitude, elle n'était jamais en retard mais ce matin-là, ses cheveux avaient été particulièrement difficiles à coiffer, et, en plus, lors du petit-déjeuner, elle s'était renversée tout un bol de chocolat chaud dessus. Cela l'avait donc obligée à remonter dans son dortoir pour se changer. Bref, tous ces petits événements l'avaient cruellement mise en retard. Le cours n'avait pas commencé mais c'était pratiquement l'heure... Elle ne faisait pas attention aux élèves autour d'elle. Et ce qui devait arriver, arriva: elle percuta quelqu'un de plein fouet.

    La petit Weasley tomba en arrière et se frotta la tête.

    "Alors Weasley? On ne regarde plus devant soi? se moqua la personne qu'elle avait percuté.

    La jeune fille releva la tête et croisa les yeux gris assassin de celui qu'on nommait le Prince de Serpentard, Scorpius Malefoy.

    -Je... Pardon!

    Elle se releva en vitesse. Paul riait en se moquant de la maladresse de Rose.

    -Ne me parles pas et surtout, ne t'avises plus jamais de mon foncer dedans."

    Il avait une voix menaçante qui en donna des frissons à la petite Rose. Il la regarda un instant en se disant qu'elle n'avait aucune répondant et qu'elle était sûrement plus fragile que son abruti de cousin. Il reprit son chemin en lui donnant un violent coup d'épaule. Son meilleur ami le suivit en bousculant lui aussi la jeune fille qui vacilla sans tomber cette fois.

    Rose reprit sa route, en marchant cette fois, vers son cours en serrant ses livres contre elle. Elle arriva en retard.


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