• Changement de thème


    1 commentaire
  • Nouveau thème pour l'été et musique


    votre commentaire
  • Thème Stars


    votre commentaire
  • Nouveau thème


    1 commentaire
  • Cliquez sur l'image pour la voir en plus grande


    1 commentaire
  • Nouveau thème

    Et oui ! J'ai encore changé de thème... Pourquoi? Car je me suis lassée de l'ancien un peu trop rapidement. Je le trouvais bien trop flashy à mon goût. Celui-ci est plus sobre. 

    Je pense qu'il évoluera un peu dans le temps pour que je le trouve encore plus agréable pour la navigation. J'ai quelques idées mais je ne sais pas encore les mettre en oeuvres ^^" 

    Toutefois, j'espère que ce nouveau thème vous plait :) 


    6 commentaires
  • Pour fêter le nouveau thème du blog, j'ai aussi changer la musique. J'ai donc choisi de mettre en avant Léa Paci avec Adolescente Pirate. 


    18 commentaires
  • Image de animation, anime header, and anime

     

    Les humains sont mauvais. Ils avaient un trésor entre leurs mains et ils l'ont détruit. Les Hommes ont détruit leur monde. 

    Autrefois, il y a fort longtemps, la Terre était formée de continents aux climats et à la faune et flore variés. On parlait d'un temps verdoyant. Les Hommes n'avaient pas connaissance de leur immense chance. 

    Tout a été détruit par leur ignorance et leur soif de conquêtes et de pouvoir. A la recherche de la technologie, les sources premières ont été délaissées. La déforestation, le réchauffement climatique, la disparition de nombreuses espèces... Que de tristes événements. Les Hommes ont eu leur temps. Ils ont anéanti ce qu'ils avaient de plus précieux: leur planète. 

    Cependant, ce sont les catastrophes climatiques combinées aux guerres que ce sont livrées les Hommes qui les conduisirent à leur perte. 

    Ce fut la fin de l'Ere Technologique. 

    La Nouvelle Ere était totalement différente de la précédente. Les continents appartenaient au passé. L'eau des mers et océans avait englouti la grande majorité des terres. Il ne restait plus que des îles, éparpillées mais assez grandes. 

    La planète était séparée en deux. Les îles au nord de l'équateur étaient des terres de glace. Et celles au sud étaient des déserts de sable, il y faisait toujours une température étouffante.

    C'était sur ces îles aux climats extrêmes que les derniers humains avait trouvé refuge. Chaque île représentait un clan avec ses propres règles et sa propre façon de vivre.

    La faune et la flore avaient également changé. Les animaux restants avaient une taille démesurée et les végétaux n'étaient en rien semblables avec ceux de l'Ere Technologique.  


    5 commentaires
  • Image de snow, winter, and tree

    D'un geste lent, des mains refermèrent le livre qui narrait l'histoire de la fin de l'Ere Technologique. Ce monde passé était révolu mais chaque habitant de chaque île se devait d'en savoir l'histoire. C'était le passé de leurs ancêtres que racontait ce livre. Avalon avait lu un nombre incalculable de fois ce vieil ouvrage. Et bien du temps avait coulé depuis la fin de l'Ere Technologique. 

    Avalon se leva du fauteuil dans lequel elle était assise depuis quelques heures déjà. La jeune femme, âgée de tout juste 19 ans, commença à arpenter les allées de la bibliothèque pour ranger le livre. Une fois cette tâche accomplie, elle se dirigea vers la sortie du petit bâtiment. Polie, avant de partir, elle salua amicalement le bibliothécaire.

    "Couvre-toi bien. Il fait un froid à glacer les os, dehors."

     Avalon n'avait aucunement besoin que le vieux bibliothécaire lui précise cela. Il faisait toujours un froid indécent sur l'île sur laquelle elle vivait depuis sa naissance. 

    Avant de sortir, Avalon prit son manteau, ses gants et son bonnet. Elle était déjà bien couverte en portant ses vêtements "anti-froid". Ses cheveux bruns tirant vers un gris extrêmement foncés puis se dégradant vers un gris bien plus clair voir pastel, au niveau des pointes, étaient longs et lui tombaient en cascade autour du visage. La couleur des cheveux d'Avalon n'avait rien de particulière. Beaucoup d'habitants des Iles du Nord avait la même. Sa peau était d'une pâleur cadavérique. Les gens de l'ancien temps l'auraient sans aucun doute crue malade. Or, ce n'était pas le cas. Là encore, la pâleur de la peau était répandue chez les habitants des Iles du Nord.  Avec son écharpe épaisse, Avalon cacha la moitié de son visage. Elle avait des traits assez fins qui disparurent sous l'imposante écharpe. Il ne restait plus que ses yeux bleus givrés qu'on pouvait discernait. 

    Une fois prête, Avalon ouvrit la porte de la bibliothèque. Un vent glacial s'engouffra par l'ouverture et gifla le moindre morceau de peau d'Avalon qui était directement exposé à cette bourrasque. Elle frissonna. En dix-neuf années, Avalon ne s'était toujours habituée à ce froid tranchant. Et elle ne pensait jamais s'y habituer entièrement. Malgré le fait qu'elle soit chaudement habillée, Avalon pouvait ressentir la température glaciale extérieure. 

    Avalon habitait dans la plus grande ville de son île. Elle parcourut d'un pas rapide les rues bondées. Ses bottes s'enfonçaient légèrement dans la fine pellicule de neige tombée la nuit précédente et qui n'avait pas encore givrée. C'est ainsi que la jeune femme traversa la ville jusqu'à chez elle. 

    Les enfants terminaient leur éducation scolaire à l'âge de 17 ans. Ensuite, contrairement à l'ancien temps, les études supérieures n'existant pas, ils commençaient à travailler. Suivant les notes et les appréciations obtenues durant leur scolarité, on proposait à ces adolescents un panel, plus ou moins variés, de métiers qu'ils pouvaient exercer. 

    Quand elle avait atteint l'âge de 17 ans, Avalon avait pu choisir le métier qu'elle ferait. Et elle avait décidé de devenir archiviste. La bibliothèque publique de la ville n'était qu'une petite partie des ouvrages qui étaient stockés dans la bibliothèque. C'était un immense bâtiment qui était composé de nombreux étages de sous-sols. Avalon passait ses journées à étudier, ranger et maintenir en bon état les vestiges des manuscrits du passé. Dans l'ancien temps, il existait un réseau mondial qu'on nommait internet où un nombre sans égal d'informations étaient stockées. Cette technologie appartenait au passé. Plus personne ne connaissait, à présent, son existence. Et plus personne ne voulait en entendre parler. On jugeait dangereuses la plupart des anciennes technologies. 

    Une fois arrivée chez elle, Avalon enleva son manteau noir, recouvert à présent de petits cristaux de glace. Elle le déposa, ainsi que ses gants et son bonnet, qui avaient subi exactement le même sort que le manteau. Dans le hall d'entrée, il y avait un miroir. La jeune femme se regarda dans ce dernier. Elle avait le nez et les joues rougis par le froid extérieur. Ses cheveux, qui étaient parfaitement bien coiffés, quand elle avait quitté la bibliothèque, étaient totalement décoiffés. 

    Avalon vivait encore chez ses parents. Et elle y vivrait tant qu'elle ne serait pas mariée. C'était une tradition de leur nouveau monde. Les enfants restaient chez leurs parents jusqu'à leur mariage. Quand il y avait des fiançailles, la femme partait vivre dans la maison de la famille de son futur époux jusqu'aux noces où ils auraient leur propre maison par la suite. Les choses étaient bien plus compliquées quand un hommes se fiançait avec un homme ou une femme avec une femme. Ces règles ne pouvaient plus être appliquées. Là, il y avait un arrangement entre les familles et le couple, après le mariage, avait droit, lui aussi, à une maison. C'était les parents des deux familles qui offraient,  comme présent de mariage, la première demeure de leur progéniture. 

    Le premier réflexe de la jeune femme fut de se rendre dans le salon pour venir se réchauffer près du feu de cheminée. Les parents d'Avalon possédaient une immense demeure. Cela n'était pas étonnant quand on savait que le père de la jeune femme était le chef de l'île. C'était un titre très prisé et très respecté. Dans l'ancien temps, on aurait pu comparer une île à ce que les anciens humains  appelaient un pays. Et, le chef de l'île représentait le dirigeant du pays. Il était nommé à la mort de l'ancien chef de l'île par le Conseil. Ce dernier était constitué des chefs des plus grandes Iles du Nord. Cette hiérarchie avait mis un certain temps à se construire à la fin de l'Ere Technologique. 

    "Avalon, tu es enfin rentrée!" s'exclama une femme pénétrant dans le salon en tenant une tasse de chocolat chaud. 

    La femme est assez petite et rondouillarde. Elle avait des cheveux coupés au carré d'une splendide couleur argentée.  Ses yeux avaient la même couleur que ceux d'Avalon. Cette femme, qui avait une peau commençant à être ridée par les années, était la mère d'Avalon. Elle offrit la tasse de chocolat chaud à sa fille qui l'accepta volontier. Quand elle en but quelques gorgées, le liquide lui brûla la langue. Avalon ferma les yeux en grimaçant légèrement. Elle attendrait un peu avant de continuer à boire le chocolat chaud.

    "Tu iras nourrir Isis?" demanda la mère d'Avalon à cette dernière.

    A cette demande, Avalon s'empressa de répondre par l'affirmative. Isis était la chienne de la famille. Ses parents l'avaient eue quand Avalon avait 4 ans. Isis était maintenant vieille mais elle n'en restait pas moins le petit rayon de Soleil de la famille. 

    Avalon trouva Isis allongeait dans la cuisine. Isis savait parfaitement que c'était l'heure de son repas. Quand elle aperçut Avalon, ses yeux se mirent à briller et sa queue battait l'air. 

    Isis ressemblait à une énorme louve. Depuis la fin de l'Ere Technologique, la taille des animaux avait augmenté de façon impressionnante. Quand elle était sur ses quatre pattes, la tête d'Isis arrivait au niveau des épaules d'Avalon. Si Isis se dressait sur ses pattes arrières, elle mesurait près de 2m de hauteur. Avec un sourire sur le visage, Avalon prépara le repas d'Isis. Cette dernière trépignait  d'impatience et se jeta sur sa gamelle quand sa maîtresse la lui donna. 

    Le père d'Avalon rentra tard. Il rentrait toujours tard. Quand il fut arrivé, toute la famille s'installa à table pour dîner. Avalon avait pris l'habitude de ses dîners tardifs. 

    Étrangement, ce soir-là, son père était bien silencieux. Il avait le regard rivé sur son assiette et paraissait totalement ailleurs. Par moment, Avalon lui jeter des œillades . Elle connaissait son père et ce n'était pas dans sa façon d'être de se montrer aussi silencieux. Le père d'Avalon était d'une carrure impressionnante. C'était une armoire à glace, une montagne de muscles. Ses cheveux étaient argentés, coupés courts, presque rasés, sa barbe était toujours impeccablement taillée. Ses yeux d'une belle couleur bleu azur portait toujours, à la fois, un regard de compréhension mais aussi sévère sur le monde. C'était un bon vivant qui avait la parole facile mais qui était doté d'une grande intelligence. Avalon avait toujours eu un immense respect et une gigantesque admiration pour son père. En le regardant plus attentivement, la jeune femme n'avait plus aucun doute : son père était préoccupé par quelque chose. Sa femme l'avait aussi remarqué puisqu'elle se décida à demander à son mari si tout allait bien:

    "Chéri, tu es ailleurs depuis le début du repas. Tu ne parles et ne souris pas. Que se passe-t-il? 

    Pour la première fois depuis qu'ils s'étaient mis à table, l'homme releva son regard de son assiette. 

    -Ma journée a été harassante. C'est juste un peu de fatigue. 

    Il fit une longue pause tandis que sa femme et sa fille le fixait.

    -Le Conseil tout entier va se réunir sur notre île la semaine prochaine", finit par dire d'une voix lasse.

    Avalon fronça les sourcils. Le Conseil se réunissait rarement sur une île autre que la plus grande du nord. Or, ce n'était pas sur celle-ci que vivait Avalon et sa famille. Et ce n'était jamais arrivé que le Conseil se réunisse autre part. 

    Isis dormait tranquillement aux pieds de son maître qui lui caressa la tête. Avalon ne cessait pas de fixer son père. Puis, elle reprit le cours de son repas. Quelque chose n'allait pas dans le comportement de son père et le Conseil devait probablement avoir sa part de responsabilité. Mais ce qui inquiétait le plus Avalon, c'était de savoir ce qui pouvait autant perturbé son père. Jamais il ne montrait ses problèmes ou ses moments de fatigue. Sa mère aurait dit qu'il commençait à vieillir et qu'il n'était plus aussi solide et robuste qu'avant. Cependant, Avalon avait la conviction qu'il y avait une autre raison, plus sombre. 


    4 commentaires
  • En partant du bal, Astoria croisa sa soeur sur le chemin de retour vers le dortoir des Serpentards. Sa soeur l'attrapa par le bras de façon fort peu douce pour faire ralentir Astoria. 

    "Tu veux me dire quelque chose, chère soeur?

    -Pourquoi c'était lui ton cavalier? Je t'ai pourtant dit que je n'approuvais pas que tu fréquentes ce Poufsouffle. 

    C'est alors que les deux soeurs Greengrass s'affrontèrent du regard pendant de longues secondes. 

    -Je ne comprend pas ce que tu lui reproches, Daphné. 

    -Et tu n'en as pas besoin. Tu es ma petite soeur et je ne veux que ton bien. Ne fréquente pas ce genre de personnes."

    Astoria regarda d'un air mauvais sa grande soeur. La petite sorcière répliqua à son aînée qu'elle n'avait pas besoin qu'elle lui dise ce qu'il était bien ou non de faire pour elle. D'un air dédaigneux, Daphné toisa d'une façon particulièrement hautaine sa jeune soeur avant de la dépasser. Astoria resta immobile en l'observant avancer, dos à elle, dans le couloir. L'aînée des soeurs Greengrass avançait tandis que sa longue chevelure se balançait au rythme de ses pas tout comme les froufrous de sa robe. 

    Astoria se décida à avancer, de nouveau, quand sa soeur disparut de son champ de vision. Des pas venant de derrière elle se rapprochaient. Elle ne se retourna pas. La silhouette marchait plus rapidement qu'elle. Elle fut bientôt à sa hauteur. 

    "Quelques différents entre soeurs? demanda la voix traînante et un peu moqueuse de Drago Malefoy. 

    -Probablement. 

    -Tu devrais écouter ta soeur."

    Il la dépassa et, pour la seconde fois en moins d'une dizaine de minutes, Astoria fixa une silhouette marchant devant elle et s'éloignant dans la pénombres des couloirs de Poudlard. 

    La jeune sorcière secoua négativement la tête. Elle ne laisserait sûrement pas sa Daphné contrôlait ce qu'elle pouvait ou non faire. Il est était totalement hors de question ! 

     

    Quelques jours plus tard, Astoria avait donné rendez-vous à Angus. Ce dernier était arrivé, assez nerveux. Il se doutait que la jeune Greengrass allait lui donner sa réponse mais il angoissait de se faire rejeter par la sorcière aux yeux verts. Le sorcier n'arrêtait pas triturer un pan de de sa robe de sorcier. Astoria le regardait. Son angoisse se transféra à cette dernière. 

    "Tu me plais beaucoup", finit par articuler la jeune sorcière. 

    Au départ, Angus crut ne pas avoir bien compris ces mots. Cependant, il ne voulait pas les lui faire répéter. Il la regarda. Venait-elle donc bien d'accepter d'être sa petite-amie. Le maigre sourire qu'elle affichait n'en faisait aucun doute pour Angus. 

     

    Quand le nouveau petit couple commença à s'afficher publiquement dans les couloirs de Poudlard, simplement en discutant ou en se prenant la main, cela attira très rapidement les foudres de Daphné. Celle-ci lançait des regards noirs à sa Astoria dès qu'elle la croisait et elle toisait de façon hautaine Angus. Daphné prenait comme un affront personnel le fait que sa chère petite soeur ne suive pas ses ordres. De toute manière, la verte et argent avait déjà un plan pour séparer le petit couple. Elle s'était faite la promesse que sa soeur ne resterait pas bien longtemps avec lui.

    Une semaine plus tard, l'enfer commença pour Angus. Il était victime de harcèlement de la part de Daphné et ses amis. Astoria n'en savait rien et Angus lui cachait le fait que les Serpentards l'avaient pris en grippe. Combien de fois se prenait-il des sorts provoquant des farces de mauvais goûts par jour? Angus n'avait, comme tout Poudlard, jamais trop aimé la maison des verts et argents. On les décrivait sournois mais le Poufsouffle n'avait jamais cru qu'il pouvait l'être à se point. Il en venait à passer son temps à regarder autour de lui avec anxiété. 

    Evidement, son anxiété était tellement visible qu'elle se transmit à Astoria, un jour. Elle voyait bien que son copain n'était pas dans son assiette.

    "Angus? Tu écoutais ce que je disais? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

    -Hein? Euh... non, répondit-il sur un ton désolé. J'avais un peu la tête ailleurs.

    -Tu as souvent les pensées ailleurs, en ce moment, non? 

    -C'est vrai, finit par lâcher Angus au bout d'un long moment de silence. Je suis un peu distrait ces derniers temps mais ce n'est pas de ta faute."

    Astoria n'insista pas. Elle voyait parfaitement qu'Angus ne voulait pas se confier. Toutefois, elle n'était pas née de la dernière pluie! 

    Lors du repas, elle était assise à côté de Cameron qui se plaignait de ne plus beaucoup la voir depuis qu'elle passait son temps avec Angus. Astoria sourit et lui dit qu'il restait l'un de ses amis les plus proches, la preuve étant, qu'elle lui faisait l'honneur de manger à côté de lui. Cameron leva les yeux vers le plafond en secoua la tête et en remettant ses lunettes. 

    Après le repas, Astoria se rendit dans la salle commune de sa maison. Daphné était assise avec Pansy sur un divan. En voyant entrer Astoria, Daphné se leva comme un ressort avec un grand sourire sur le visage. La plus jeune des filles Greengrass plissa les yeux. 

    "Tori !" Approche donc! lui intima sa soeur avec un grand sourire carnassier. 

    Pansy affichait le même sourire que son amie. Avec méfiance, Astoria s'approcha. Daphné se rassit et tapota à côté d'elle pour faire signe à sa soeur de s'asseoir entre elle et Pansy. Sans broncher, Astoria obéit. Elle ne disait pas un mot. Elle préférait attendre de savoir exactement ce que lui voulait les deux sorcières.

    "Ma chère Tori, comment va cet avorton de Poufsouffle? demanda avec une voix de velours Daphné.

    -Bien. Depuis quand son sort t'intéresse? 

    -Et bien, depuis qu'on le martyrise à chaque fois qu'il croise notre route, répondirent en choeur et en roucoulant les deux sorcières. 

    Astoria fronça les sourcils. Qu'est-ce que c'était que cette histoire? 

    -Oh? Il ne t'a pas parlé? fit Daphné avec un air faussement étonné. Il  me semblait étonnant que tu le saches en ne venant rien nous reprocher. Oh! Inutile de te mettre dans une colère noire, immédiatement, prévint sèchement la blonde en voyant sa cadette prête à répliquer.

    Pansy et Daphné se regardèrent d'un air entendu et cette dernière poursuivit. 

    -On peut cesser de le tourmenter sur le champs. Pour cela, c'est bien simple, Tori. Rompt avec lui.

    -Qu'est-ce que tu as contre lui? demanda Astoria avec rage ne comprenant pas l'acharnement de sa soeur.

    -Ma chère soeur, je ne veux que ton bien. Tu es une Greengrass. Ce garçon n'est et ne sera jamais de ton monde. Tu ne sais pas choisir les personnes qui sont bonnes pour se trouver dans ton entourage. Et ce Poufsouffle n'a pas sa place.

    Daphné parlait avec une voix mielleuse. Elle caressa tendrement la joue de sa soeur qui balaya d'un revers de main celle de sa soeur aînée.  Le sourire de Daphné se craquela légèrement. 

    -Réfléchis bien à cela, Tori. Plus tu resteras avec lui, plus nous ferons en sorte de le détruire. 

    -Qu'a-t-il fait pour mériter ta haine?

    Astoria affrontait du regard sa soeur. Elle bouillonnait mais elle ne voulait pas que Daphné ait le plaisir de la faire sortir de ses gonds. Elle essayait de paraître calme même si cela lui était terriblement difficile. Elle n'avait cru pensé un jour que sa soeur puisse être si terrible et affreuse. 

    -C'est un Sang-de-Bourbe."


    votre commentaire