• Frozen  

      La vie dans les bois était toute nouvelle pour Olaf le bonhomme de neige. Heureusement qu'il n'était pas seul! Anna avait eu la brillante idée de le laisser avec un troupeau d'élans. Ceux-ci l'avaient d'ailleurs très bien accepté. Le seul problème était le nez fait avec une carotte d'Olaf... en effet, les élans avaient plusieurs fois tenté de lui croquer.  Olaf n'avait toujours pas remarqué que son nez était convoité par tout le troupeau. 

       Un jour, le troupeau avait changé d'endroit pour vivre dans la forêt et c'est tout naturellement qu'Olaf les suivit. Seulement, il ne suffisait de pas grans chose pour distraire le bonhomme de neige qui ne restait que très peu de temps concentré sur une même chose. Alors forcément, il avzait fini par oublier de suivre le troupeau et s'était égaré dans la forêt.

        N'importe qui d'autre aurait sans doute paniqué mais pas Olaf. Ne pensez pas qu'il était courageux!  Loin de là!  Le petit bonhomme de neige était juste insouciant. Il ne se rendait pas compte des dangers qu'il pouvait rencontrer dans cette forêt. Avec le troupeau, il était à peu près en sécurité ce qui n'était plus le cas à présent. 

        La nuit était tombée depuis environ une heure. Olaf chantonnait tout en marchant dans n'importe quelle direction.  En réalité,  il tournait en rond mais n'avait toujours pas remarqué.  Et, à ce rythme , il risquait de tourner comme cela encore longtemps.

       Ce soir-là, c'était une nuit sans Lune. En effet, le satellite naturel de la Terre était caché derrière d'épais nuages. Les étoiles aussi paraissaient invisibles. Il n'y avait donc aucune luminosité. Olaf ne voyant rien, se prenait tous les arbres qui étaient sur son chemin.  

    "Aïe", disait-il à chaque fois.

        Tout à coup, un cri lugubre retentit. Un hurlement de loup. 

    "Oh! Qu'est-ce que cette mélodie?"

    Olaf souriait. La provenance de l'hurlement n'était pas loin mais il n'avait pas conscience du danger. Le sol se mit à trembler.

    "Tremblement de terre!"

    Cela l'amusait assez jusqu'à ce qu'un renne le percute en courant et qu'il se retrouve emporté.

    "ça va trop vite pour mmmoooii!!!!"

    Olaf se trouvait (on ne sait pas trop comment) sur le dos de l'animal et, pour ne pas en tomber, s'accrocher à ses bois. Le renne courrait vite comme s'il voulait échapper  à quelque chose. Le bonhomme de neige se retourna pour voir ce qui avait fait autant peur à ce renne. 

    "Oh! Des grosses bébêtes! Allez plus vite mon beau ! Ah... oui... c'est pas un cheval..."

    Olaf prenait cela sur le ton de la rigolade mais le renne et lui étaient poursuivis par trois loups énormes, effrayants et surtout affamés. Olaf pouvait sentir, grâce  à la vitesse du renne, le vent hérissait sa... neige.

       Droit devant eux, il y avait un ravin. Le renne ne ralentit pas et au contraire, il accéléra.

    "Tout doux mon beau! Je veux pas finir en purée! AAAH!"

    Le renne sauta et arriva de l'autre côté indemne, Olaf toujours sur son dos. Les loups n'avaient pas pris le risque de sauter et les regardaient en grognant et montrant leurs crocs. 

    "Je suis vivant! Merci Monsieur le renne!"

    Olaf sautillait sur le dos de l'animal en applaudissant. Ce dernier reprenait son souffle avant de se secouer pour faire tomber Olaf.

    "Tu pouvais me le dire gentiment, tu sais, je serais descendu."

    Rien de semblait pouvoir entacher la bonne humeur d'Olaf. Le renne sembla soupirer et se remit en marche. Le bonhomme de neige marcha à ses côtés en parlant de tout et de rien. Pour un bonhomme de neige, Olaf est sacrément bavard! 

     

        L'humain blond donna une carotte au renne quand il le vit.

    "Sven! Mon vieille ami! Je me demandais quand tu allais revenir."

    Sven mangea la carotte.

    "Salut, moi c'est Olaf. 

    -Enchanté de moi Kristoff..."

    Kristoff baissa la tête vers Olaf et hurla.

    "Mais c'est quoi ça?!!"


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  • Untitled

        Depuis plusieurs jours, Elsa pleurait. Elle avait envoyé une lettre à ses parents pour leur demander si elle avait été adoptée. Elle avait eu la réponse il y a trois jours:

    Chère Elsa,

       Nous sommes tous d'abord heureux d'avoir reçu de tes nouvelles et pardonne-nous de ne pas t'avoir aider lors de ta fuite. Nous étions totalement dépassés par les événements... Lorsque nous nous sommes rendu compte de la position dans laquelle tu te trouvais, il était déjà trop tard. Mais tu vas bien et c'est le principal.

      Concernant ta question, nous sommes assez surpris mais si tu la poses, c'est que tu as tes raisons. Il serait stupide qu'on te mente car tu dois avoir besoin de connaître la vérité. Elsa, tu n'es pas biologiquement notre fille. Mais nous ne t'avons pas non plus adopté. Un soir d'hiver, nous t'avons trouvé devant notre porte en train de pleurer enveloppée dans une couverture dans une sorte de panier. Nous ne pouvions pas te laisser, toi, un nourrisson de quelques jours sur notre perron dans ce froid mordant. Alors, nous t'avons pris avec nous et, nous nous sommes attachés très vite à toi. Nous t'avons tout naturellement élevé. Elsa, nous t'aimons comme si tu étais notre fille. 

      Pardonnes nous de ne jamais te l'avoir dit. On l'aurait fait un jour ou l'autre car tu devais le savoir et l'apprendre à un moment mais nous ne savions comment te l'annoncer et nous redoutions ta réaction. 

    En espérant que tu vas bien,

    Tes parents qui t'aiment.

        "Allez, sors dehors, Elsa, tu ne vas pas rester seule enfermée pour l'éternité!"

    Jack n'en pouvait plus de passer ses journées à rien faire en attendant qu'elle sorte. La jeune femme ne sortait que pour manger, aller au toilettes et se doucher et, durant ces rares moments de présence, elle ne parlait pas au garçon. 

      Elle s'était préparée à cette éventualité depuis qu'elle l'avait émis dans la bibliothèque de la capitale. Cependant, l'apprendre, en être certaine lui avait causé un véritable choc. Pas un instant avant elle n'avait pu imaginé cette possibilité. 

     

        Un jour, deux semaines après avoir reçu la lettre, Elsa sortit pour la première fois de sa chambre autre que pour un besoin vital. Elle portait un gilet.

    "Tu vas quelque part? lui demanda Jack en mangeant une glace. 

    -Je vais me promener, lui répondit-elle.

    -Tu veux que je vienne? 

    -Non, j'ai besoin d'être seule."

    Elle sortit. Jack trouva inutile de lui rappeler que cela faisait deux semaines qu'elle s'isolait. Il soupira. 

     

        Les rues étaient pleine de monde. Elsa marchait de manière incognito, une perruque brune sur la tête. Elle était toujours recherchée et ne pouvait se permettre d'être capturée. Elle acheta une glace dans un parc et s'assit sur un banc pour la manger. Elle regardait les gens passer. 

       Puis, elle se leva pour prendre le chemin du retour. Cependant, une personne la heurta de plein fouet en sortant de derrière un arbre.

    "Oh pardon! Je suis terriblement désolée! Je courais pour aller plus vite et..."

    La perruque d'Elsa était tombée et la fille qui venait de lui rentrer dedans la regarda.

    "Mais tu es.."

    Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Elsa lui mit sa main devant la bouche et l'emporta à l'abri des regards derrière l'arbre. Là, elle remit sa perruque.

    "Ne le dis pas ou je te gèle!"

    La peur se lisait sur son visage. Elle aurait finalement dû accepter que Jack l'accompagne.

    "Je ne dirais rien, répondit la rouquine en face d'elle. D'ailleurs, je te cherchais... Je veux dire... je voulais te parler. 

    Elsa fut surprise.

    -De quoi?

    -Je voulais te rencontrer car... contrairement aux autres, je ne pense pas que tu es diabolique. Mais ce n'est pas le bon endroit pour en parler. Allons au château.

    -Au château? Pourquoi là-bas? se méfia Elsa.

    -Parce que je suis la princesse Anna."


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    Frozen

       Elsa regardait la tasse de thé posée devant elle.

    "Tu ne bois pas? lui demanda Anna.

    -Je n'ai pas très soif mais c'est gentil.

    Les deux filles étaient dans le jardin privé de la princesse Anna.

    -Vous vouliez me voir? Pourquoi?

    -Je voulais avoir la preuve que vous étiez une bonne personne, sourit naïvement la princesse.

    -Ma tête est à prix. Suis-je une bonne personne?

    -Vous n'êtes pas méchante."

    Anna but son thé en mangeant un petit gâteau. Elsa la regarda faire. Elle se dit que Jack devait s'inquiéter... Mais cela aiderait à apaiser sa situation si elle avait l'appui de la princesse. Autant faire amie-amie avec elle. Et puis, elle n'était pas méchante. Un peu fofolle mais rien de très excentrique. 

       Anna lui demanda ce l'amenée qui dans la capitale d'Arendelle. La blonde lui répondit qu'elle était à la recherche se de vraies origines  mais sans parler de Jack. Si ce qu'elle disait lui attirait des ennuis au moins, Jack n'en aurait pas. 

    "J'essayerais de faire en sorte que la poursuite contre vous s'achève."

    Elsa remercia la princesse en souriant. Ce n'était pas une ennemie.  

        La blonde avait pour projet de partir à la recherche de ces fameuses terres dont il était question dans la légende. Là-bas, elle trouverais sûrement les réponses qu'elle ne possédait pas aux innombrables questions qui la tourmentaient. Anna donna une longue cape à sa nouvelle amie pour lui permettre de se cacher dessous. Puis, elle la guida dans les couloirs du château pour la ramener vers la sortie. 

         Cependant, alors qu'elles marchaient dans un couloir, Elsa entendit une voix l'appelait. Hypnotisée par la voix, la jeune fille s'écarta de la princesse rousse qui marchait devant elle. Ne remarquant rien, Anna poursuivit son chemin sans se rendre compte qu'elle avait perdu Elsa. 

       La jeune fille blonde avançait, guidée par cette étrange voix. Ses pieds marchaient seuls comme s'ils savaient dans quelle direction aller. Au fur et à mesure qu'elle progressait, les couloirs du château étaient de plus en plus sombres. Mais peu importe. Elle suivait cette voix. C'était mécanique en quelque sorte. 

       Elsa s'arrêta de marcher devant un grand tableau. Cependant, la blonde ne pouvait pas le voir car celui-ci était couvert d'un grand voile. Intriguée et surtout poussée par cette étrange voix, Elsa agrippa la toile qui recouvrait le tableau en l'enleva. Elle eut le souffle coupé devant cet immense portrait qui dégager une aura lugubre et effrayante.

       Ce portrait, il représentait une femme d'âge mûre qui était habillée tout en noir.  Ses cheveux, noirs de jais, faisaient penser à une forêt sombre dans laquelle on a pas envie d'entrer. Cette femme avait des yeux rouges comme le sang et son regarde perçant était à vous donner des frissons dans le dos. 

    Elsa grimaça et partit en courant. Elle avait l'impression que si elle restait trop longtemps devant, elle en serait traumatisée. Des ténèbres d'une noirceur sans fond entourait ce mystérieux portrait. 


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