• « Je ne peux pas changer la direction du vent, mais je peux ajuster mes voiles pour toujours atteindre ma destination. »


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  • « En amour, il y en a toujours un qui souffre et l'autre qui s'ennuie. »


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  • « L'amour-propre est un ballon gonflé de vent dont il sort des tempêtes quand on y fait une piqûre. »


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  • « Les défaites de la vie conduisent aux grandes victoires. »


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  • « Le respect de soi permet d’en avoir pour les autres. »


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  • « Ce n'est qu'avec les yeux des autres que l'on peut bien voir ses défauts. »


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  • « Le coeur qui craint la rupture n'éprouve jamais son amour. »


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  • Je te regarde. Tu me regardes. Nous nous regardons. Je suis littéralement hypnotisée par tes yeux bleus qui semblent capables de lire en moi. Je rougis légèrement en sachant très bien que c'est finit. Tu sais tout... Dans tes yeux bleus comme la glace, je ne voies que du malaise. En effet, c'est le même sentiment que j'ai en ce moment.
    Tous ceux qui nous entourent n'ont plus d'importance, nous nous faisons face et c'est tout ce qui compte. Je connais parfaitement la suite. Oh, oui, je la connais... Ces mots que tu t'apprêtes à me dire et que je redoute depuis 4 ans. Ces mots que j'ai toujours esquivé pour me réfugier dans mon petit bonheur éphémère. J'avais même, parfois, pensé que j'avais un espoir avant de tomber de mon petit nuage et de me répéter l'horrible vérité.

    Je ne peux plus t'esquiver comme avant. Je n'ai plus aucun échappatoire. Tremblante comme une feuille, je me tiens là, juste en face de toi. Tu ne devais jamais le savoir.... Jamais ! Seulement, pas mon imprudence et mon manque de discrétion, tu l'as appris....
    Tu te lèves, peut-être sur le coup de la surprise et pars sans un mot ni un regard. Dès que ta silhouette quitte mon champ de vision, je me rend compte que, si toi, tu es parti à l’abri des regards, moi, en revanche, je suis là, devant la moitié de la classe qui, à présent, sait que je t'aime.
    Les joues en feu, je voudrais être transparente et prendre mes jambes à mon coup. Ton cousin me regarde, c'est fou comme vous vous ressemblez même si c'est toi que j'aime :
    « Alors, c'est vrai ? Tu l'aimes ? dit-il en souriant.
    -Oui..., je répond d'une voix à peine audible en fixant le sol.
    Un grand silence entoure la table de l'atrium à laquelle mes camarades sont assis. C'est encore, son cousin qui parle le premier :
    -Tu veux sortir avec lui ?
    Je me contente de hocher lentement la tête.
    -Alors parles lui ! Comment les autres ont fait à ton avis ?!
    Je continu de fixer le sol.
    -Il est juste surpris, il s'y attendait pas. Attends un peu, et va lui parler. »
    Nul besoin d'attendre, je le sais. Pourquoi attendre alors que la réponse est évidente ?
    Je me pensais lâche mais je ne l'imaginais pas encore plus que moi. Tu reste dans le seul endroit où je ne peux pas venir te parler : les toilettes des garçons. C'est au bout de 10 minutes que ton cousin se lève et va te chercher. Entre le moment où il part et où vous revenez, je me suis rassise. Tu passes devant moi sans me voir, en m'ignorant. Pourquoi repousses-tu notre confrontation ?...
    Alors que tu t'éloignes, une fille de ma classe, assise près de moi t'appelle. Tu te retournes :
    « Tu pourrais lui dire ta réponse ! »
    Il ne regarde plus la fille mais moi. Mon cœur s'accélère. Nous nous regardons dans les yeux une fraction de seconde. Tu souris... Un sourire que je trouve craquant et qui m'a toujours fait rêver. J'aurais donné n'importe quoi pour te faire sourire...
    « Non »
    C'est ta seule parole avant de te retourner et partir. Je serre les poings. C'est avec ce sourire que j'aime tant, en me regardant avec tes yeux bleus que je trouve irrésistible qui tu me dit la réponse que je savais depuis le début. Je ne suis pas surprise... Mais... Je n'imaginais pas avoir aussi mal.


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  • Nous sommes à Trisan, un petit village. Les vacances d'été viennent à peine de commencer. D'ailleurs, cette journée n'est pas différente des autres, un ciel bleu sans nuage la promettant ensoleillée. Non, vraiment, elle est identique à celles qui ont précédé. Pourtant, ce jour-là, Wendy a un mauvais pressentiment.

    En début d'après-midi, le téléphone portable de Wendy sonne. A ce moment précis, Wendy ne l'entend pas parce qu'elle se trouve dans le jardin. C'est donc sa mère qui décroche. Surprise des paroles de son interlocutrice, la femme sort dans son jardin et d'une voix froide, appelle sa fille. Wendy arrive tout de suite regardant avec une pointe d’angoisse sa mère. Cette dernière tend le téléphone vers l'adolescente et s'éloigne.
    L'adolescente porte l'appareil à son oreille. Au début,elle n'entend que de petits reniflements et quelques gémissements. L'inquiétude s'empare légèrement d'elle. Quelques secondes passent sans que son interlocutrice ne parle. Chaque instant passé renforce l'inquiétude de Wendy, alors, elle se décide à parler la première :
    « Y a-t-il quelqu'un ?
    C'est une question maladroite mais elle n'a rien trouvé de mieux. Enfin, l'interlocutrice de Wendy prend la parole.
    -Wendy, je ne sais pas par où commencer...
    Le cœur de Wendy se serre lorsqu'elle reconnaît la voix tremblante de tristesse de sa meilleure amie, Alice. Celle-ci hésite à plusieurs reprises, ne parvenant pas à exprimer une phrase complète et correcte. Chaque nouvelle tentative d'explication se solde par un échec. Ne supportant plus de tourner autour du pot, Alice se décide à aller droit au but.
    -Ma grand-mère est morte !»
    Elle a dit cette phrase extrêmement vite comme par peur de ne pouvoir la finir. A peine l'a-t-elle dite, qu'elle se remet à pleurer. A l'autre bout du fil, Wendy en reste bouche bée.
    Ce n'est pas possible ! Cela ne peut pas être vrai ! Wendy est littéralement figée, ses yeux ne reflètent aucune émotion hormis la surprise. Bien que l'adolescente ne connaisse que très peu cette vieille dame, elle sait parfaitement se que sa mort signifie. Alice va partir ! En effet, elle vit chez sa grand-mère, qui en a la garde, avec sa tante et sa cousine. Cependant, maintenant qu'elle est morte, c'est le père de l'adolescente brune qui va devoir s'occuper d'elle et il habite en Picardie.

    Partir... Ce mot résonne sans cesse dans la tête de Wendy. Elle n'a jamais songé à ce qu'Alice parte car elles ont toujours été ensemble. Aussi étrange que cela puisse paraître, même nourrissons elles se trouvaient déjà ensemble. En effet, sa nourrice et la grand-mère d'Alice avaient pour habitude de les promener ensemble ! Au fil des années, elles ne se quittaient plus même si elles sont vraiment différentes. Wendy est petite tandis qu'Alice est grande. La première est blonde et la seconde brune. Même leurs caractères sont totalement différents ! Alice est calme et sérieuse mais son amie est plutôt étourdie et imprévisible.
    C'est simple, réunies, les deux adolescentes se complètent formant presque une unité ! Ensemble Wendy et Alice, malgré leurs multiples différences, se comprennent tellement l'une et l'autre qu'on aurait pu les qualifier de jumelles.

    Sans vraiment s'en rendre compte, Wendy raccroche et pose violemment le téléphone sur une table de la terrasse de leur jardin. Elle sort en courant de chez elle sans même réfléchir. Ses pieds semblent lui dicter un chemin qu'elle connaît par cœur. Une fois sortie de l'impasse où elle habite, l'adolescente tourne à gauche. Quelques rues plus tard, Wendy bifurque à droite et arrive dans une petite rue calme. Elle ne s'arrête de courir que devant une maison de plain pied avec un portail rouge. Hésitante, elle avance et recule plusieurs fois sa main de la poignée de celui-ci. Finalement, la jeune fille ouvre le portail et entre.

    Une fois dans la maison, Wendy entend clairement les pleurs de sa meilleure amie. Elle se précipite sans hésitation vers la chambre d'Alice. Celle-ci est recroquevillée en position fœtale, un coussin dans ses bras. Alice n'a ni entendu ni vu entrer Wendy. Quand son amie s’assied sur son lit, Alice relève la tête. Sur ses joues dégoulinent des larmes, ses yeux d’ordinaire si joyeux sont rougis tout comme ses pommettes. Ses cheveux bruns toujours tressés sont emmêlés. C'est à peine si Wendy la reconnaît. Elle dévisage un instant Alice avant de la prendre dans ses bras, Alice installe sa tête sur l'une des épaules de sa sœur de cœur. Tel un signal de départ, elle pleure encore plus. Les secondes passent puis les minutes mais elles ne bougent pas. Voir Alice dans cet état a totalement bouleversé Wendy qui ne sait plus vraiment comment réagir. Certes sa présence offre un appui à Alice mais cela ne lui enlève pas la blessure que lui a infligée la disparition soudaine de sa grand-mère. Oui, la présence de Wendy n'a apporté pratiquement aucun changement. Seulement, maintenant, Alice sait qu'elle peut déverser toute sa tristesse et que Wendy la soutient. Maintenant, elle n'est plus seule. Le poids qu'elle a sur le cœur s'allège un légèrement.

    Quelques jours plus tard, l'enterrement de la grand-mère d'Alice a lieu. Wendy refuse catégoriquement d'y assister car elle sait qu'Alice y sera et pleurera. La jeune fille blonde ne peut pas supporter de voir sa meilleure amie pleurer. Mais la mère de l'adolescente y va. Lorsqu'elle revient, son visage est éteint, sans expression et une trace laissée par des larmes est visible sur ses joues. Wendy esquive le plus possible sa mère, elle ne veut pas avoir à entendre le compte-rendu de la matinée.

    Environ un semaine plus tard, Wendy n'a pas plus de nouvelles de celle qu'elle connaît par cœur et n'ose pas essayer d'en prendre de peur d'apprendre qu'Alice est déjà partie. L'adolescente essaye de voir la vie du bon côté malheureusement la jeune fille ne voit que l'aspect négatif des choses et trouve tous les prétextes possibles pour être seule ou pour se disputer avec sa famille. Pour résumer, Wendy s'isole.
    La sonnette retentit et c'est le père de l'adolescente qui se trouve dans le jardin qui ouvre. A ce moment, Wendy est dans sa chambre, allongée sur son lit en train de fixer le plafond. Elle est totalement perdue dans ses pensées. Son père l'appelle ce qui a pour effet de la sortir de ses songes. Wendy descend lentement l'escalier pour sortir dans le jardin. Elle arrive devant la porte donnant sur l'extérieur et l'ouvre. Là, l'adolescente tombe nez à nez avec une personne comptant beaucoup pour elle !
    Wendy plaque ses mains devant sa bouche en sursautant. Puis, elle serre Alice dans ses bras. Elles s'écartent au bout de quelques secondes. A présent, un large sourire s'étend sur le visage de l'adolescente blonde.
    « Salut, je voudrais te proposer de venir à la maison. Il y a toute ma famille mais je voudrais aussi t'inviter, propose Alice.
    -Si ça ne dérange personne, je veux bien venir ! réplique sans hésitation et aussitôt Wendy.
    -Alors prends ton maillot de bain. »
    Wendy regarde son amie avec une mine interrogative. L'adolescente brune comprenant la question informulée lui explique qu'une piscine se trouve dans le jardin de sa tante. Wendy se frappe le front en se souvenant de ce détail. Elle remonte dans sa chambre et prend son maillot de bain ainsi qu'une serviette.

    Les deux amies se mettent en route. Pendant le trajet, Alice explique à sa sœur de cœur que toute sa famille est présente chez sa tante en hommage à sa grand-mère. Elles arrivent quelques minutes plus tard devant la maison où a grandit Alice. Celle-ci pousse le portail et entre suivie par Wendy. Les adolescentes vont se changer et se retrouvent devant la baie vitrée donnant sur le jardin. Dans celui-ci, une quinzaine de personnes sont installées. Certaines se trouvant sur des transats en train de siroter des boissons fraîches tandis que d'autres s'amusent dans la piscine. Ce sont essentiellement des enfants et des adolescents qui se trouvent dans l'eau. Wendy et Alice vont directement dans la piscine et cette dernière présente sa meilleure amie à ses cousins et cousines.
    Les deux filles s'amusent tous l'après-midi. Seulement, à un moment, Wendy éclabousse sans la vouloir la belle-mère de son amie. Cette dernière n'a pas du tout apprécié et est partie en pestant loin du rebord de la piscine. Alice est absolument morte de rire. Sa sœur de cœur la regarde, elle aussi amusé mais moins que son amie, en souriant. Alice a beau être triste, un sourire est enfin apparu sur son visage. Et encore mieux, elle rit ! C'est le premier sourire que fait Alice depuis que sa grand-mère n'est plus là. En effet, depuis le décès de sa grand-mère, elle sent un peu abandonner.
    Le décès de sa grand-mère la fragilise psychologiquement. Dans son cœur, un vide s'est creusé. La sécurité, la douceur, la gentillesse que lui donnait sa grand-mère lui manque.

    Les jours qui suivent cet après-midi sont moins intéressants. Les deux amies se voient presque chaque jour, profitant de chaque instant ensemble. Elles savent très bien que d'ici peu de temps, elles ne se verront plus. Les deux adolescentes et plus particulièrement Wendy, pour qui la présence d'Alice compte énormément, évitent le sujet mais le temps passe tellement vite.

    Alice va bientôt partir en Picardie chez son père, ce n'est qu'une question de temps. La maison dans laquelle elle a grandi est mise en vente car la tante de l'adolescente blonde ne réussira jamais à vivre avec sa fille dans cette maison où sa mère a vécu et où elle est morte. Tant de souvenirs d'Alice sont liés à cette maison et savoir qu'elle va la quitter et qu'elle sera vendu, font mal au cœur de l'adolescente.

    Une semaine environ passe. Ce matin-là, il est tôt et la nuit règne encore sur le ciel qui est légèrement voilé. On aperçoit tout de même les étoiles et ce sont ces étoiles qu’observent Alice et Wendy. Elles sont l'une à côté de l'autre assises sur un gros sac. Les deux adolescentes ne se parlent et ne se regardent pas. Elles contemplent le ciel nocturne en silence perdues dans leurs pensées.
    Malheureusement, malgré tous leurs efforts, les deux amies ne pensent qu'au départ approchant d'Alice. Wendy regarde avec nostalgie les petits astres brillant dans la nuit. Elle a l'impression que les étoiles sont si proches alors qu'en réalité elles sont si éloignées mais elles brillent tellement. L'adolescente blonde espère qu'elle et sa sœur de cœur seront identiques aux étoiles, éloignées mais donnant toujours l'illusion d'être proches.

    La voix masculine du père d'Alice sort les deux amies de leurs songes. Elles se lèvent, toujours en silence, et Alice prend son sac et commence à se diriger vers la voiture de son père. Wendy la suit en fixant le sol. Alice part trop tôt, beaucoup trop tôt !
    Le père de l'adolescente brune prend le sac de sa fille et le met dans le coffre en apprenant à sa fille qu'ils partiront dans une dizaine de minute. Sur ces mots, il regagne la maison où a vécu jusqu'à présent sa fille.
    Ni Wendy ni Alice ne savent quoi dire. Un au revoir est plus simple qu'un adieu. Après tout, elles n'auraient peut-être plus jamais l'occasion de se voir en chair et en os. Elles pourraient se parler par téléphone mais cela ne sera plus pareil, leurs conversations seraient limitées et elles ne fréquenteraient plus les même personnes. Les deux filles cherchent les mots justes pour ne pas rendre cet adieu encore plus pénible. Finalement Alice rompt le silence.
    « Je n'ai pas envie de partir mais rester dans cette maison ne fera que me rendre plus triste que je ne le suis déjà.
    -Je sais...
    Wendy hésite un instant avant de poursuivre :
    -Alice, promets-moi de m'écrire, de me téléphoner régulièrement et de tout me dire. Peu importe si je ne connais pas les personnes dont tu me parleras, je veux tout savoir.
    Un léger sourire apparaît sur le visage d'Alice.
    -A une seule condition.
    L'adolescente blonde pose un regard interrogatif sur son amie. Le sourire d'Alice s'accentue avec dedans, une pointe de malice.
    -Je veux que tu fasses pareil pour moi ! »
    Wendy se met à rire mais promet ainsi qu'Alice. Peu importe la distance, elles se donneront régulièrement des nouvelles.

    Le moment tant redouté arrive. La père d'Alice, accompagné de la tante de l'adolescente revient. Seulement, cette fois ce n'est pas pour mettre les bagages dans la voiture mais pour repartir chez lui avec, en plus, sa fille. Il monte dans sa voiture tandis qu'Alice dit au revoir à sa tante. Cette dame qui a vu grandir sa nièce a un petit pincement au cœur.
    Puis, l'adolescente brune se tourne une dernière fois vers sa sœur de cœur et sans un mot la serre dans ses bras. Wendy lui rend son étreinte. Alice se sépare de son amie quelques secondes plus tard et lui sourit pour la dernière fois avant de monter dans la voiture.
    Wendy sait que le sourire de son amie est forcé. Elle, elle n'a pas envie de sourire. La voiture du père d'Alice démarre et commence à partir.
    En la voyant s'éloigner, l'adolescente blonde eut un pincement au cœur. Alors, tout est fini. Elle ne verra plus sa sœur de cœur et devra se débrouiller sans elle.
    Une fois la voiture hors de son champ de vision, Wendy sent qu'une partie d'elle n'existe plus. Elle se sent incomplète. Ce sentiment, Wendy ne l'a encore jamais ressenti auparavant mais il lui fait mal. L'adolescente s'est interdit de pleurer avant le départ de son amie mais maintenant qu'elle est partie, des larmes coulent sur les joues de Wendy qui ne s'en rend même pas compte. Elle fixe la route par où son amie vient de la quitter.

    La solitude est le seul sentiment que Wendy éprouve durant plusieurs jours suivant le départ de celle qu'elle considère comme sa sœur. Un immense vide s'empare de son esprit. Plus rien ne compte, plus rien n'a de valeur pour elle.
    Bien sûr, Alice n'est pas la seule amie de Wendy mais c'est la seule qui la comprenne, la seule en qui Wendy a pleinement confiance.


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