• Chapitre 20

    Chapitre 20

     Point de vue d'Anna:

    Depuis que je connais le secret de Ross et de Nathan, je me suis rapprochée de ce dernier. Au départ, il venait souvent me voir pour s'assurer que je n'avais parlé à personne de son couple avec Ross. Et puis, au final, on avait commencé à discuter de temps en temps, et puis, de plus en plus souvent à propos de sujets très divers. Je pense que l'on peut nous qualifier d'amis. Ou du moins, nous nous en rapprochons. Ce rapprochement soudain n'a, cependant, pas l'air de plaire à tout le monde. Ethan se méfie de Nathan. Quand il me ramène chez moi, le soir, après les cours, il me répète sans arrêt de rester quand même loin de lui. Ethan ne sait pas pour l'autre joueur et Ross. D'ailleurs, en parlant de ce dernier, il n'est pas dans notre lycée. Et puisque Nathan ne veut parler de lui à personne, et bien, il semblerait que je sois devenue sa nouvelle confidente en ce qui concerne Ross. C'est , en tout cas, ce que je constate.

    Je crois que je peux dire que je me suis acclimatée à mon nouveau lycée. Je ne ressens plus cette peur au ventre, le matin en y venant. Je ne crains plus tellement les joueurs. Nathan et Ethan ne cherchent pas à prendre mon bracelet. Byron semble avoir oublié que je suis un pion et, quant à Léo, il m'ignore ces derniers temps. Il reporte son attention sur Amandine. Et je ne risque pas de m'en plaindre. Oui, je crois que je peux même dire que je suis heureuse en ce moment. Tout roule. Et j'espère que les choses ne vont pas changer de si tôt. 

    Alors que je commence à somnoler en cours d'histoire, le professeur hausse la voix.

    "Je vais vous donner un devoir à me rendre le mois prochain, déclare-t-il.Vous devrez me faire un exposé sur la guerre d'Algérie et plus précisément sur les mémoires et le rôle que l'historien a eu suite à cette guerre. Vous serez par groupes de deux. 

    Des murmures s'élèvent parmi les élèves. Ils souhaitent constituer les binômes le plus tôt possible afin d'être sûrs de travailler avec un copain ou une copine. Le professeur réclame le silence.

    -Oh non, mes petits. Vous avez cru que je vais vous laisser me faire un travail bâclé, sous prétexte que vous serez avec le bon ou la bonne copine? Vous vous mettez le doigt dans l’œil, mes loulous.  J'ai déjà fait les binômes. Et inutile de protester, je ne reviendrais pas sur ma décision."

    Quand il nous annonce cela, je crois qu'il prend un malin plaisir à regarder nos têtes déçues. Il annonce par la suite les binômes. Je pense que peu importe avec qui je suis, cela me conviendra. Mais, finalement, j'ai bien vite déchanté. Je vais devoir faire cet exposé avec Léo. Déjà que l'approcher ne me plait pas comme idée alors, si en plus, je dois travailler avec lui... Cela risque d'être un peu compliqué. 

    "T'en fais pas. S'il se montre désagréable, je me chargerais de lui remettre les pendules à l'heure, tente de me rassurer Mathilda. 

    -Je ne pense pas que ça soit nécessaire", je lui réponds en souriant. 

    Si le destin existe, il doit m'en vouloir pour une raison que j'ignore. Tout allait bien. Il faut croire que la sérénité a toujours un temps limité. Quand elle est là et que tout est pour le mieux dans votre vie, mais il suffit d'un instant pour qu'elle parte. Cependant, elle revient toujours après, avant de s'en aller de nouveau. La sérénité me semble comparable à des montagnes russes. 

    Plus j'y pense, plus je me dis que Léo non plus ne doit pas être bien ravi de devoir travailler avec moi. Je suis à peu près certaine que s'il avait pu, il aurait choisi quelqu'un d'autre. J'ai beau être un pion, et même son pion, je mène une vie bien plus calme et plus discrète que les autres jusqu'à présent. Et je continue de croire que c'est de la chance. 

    Après le cours d'histoire, Léo vient me voir avant que je n'ai terminé de ranger toutes mes affaires dans mon sac.

    "Je sais que tu es aussi contente que moi qu'on doive bosser ensemble.

    Oh? Monsieur fait dans l'ironie? Je ne devrais pas penser de cette façon. Il va peut-être dire quelque chose de bien par la suite... Même si je trouve que "Léo" et "bien" dans une même phrase, cela a un côté assez dérangeant et irréel. 

     -Du coup, autant qu'on s'en débarrasse le plus vite possible.

    -On est d'accord sur ce point.

    -Dans ce cas, viens chez moi samedi après-midi."

    Il part. Léo ne se demande même pas si j'ai quelque chose de prévu ce week-end! Bon... la réponse est non, mais quand même! Et puis, pourquoi j'irais chez lui ? Il pourrait venir. Je crois que je me suis faite avoir. Je soupire. Du coup, je suppose que je n'ai pas vraiment le choix. Mon samedi après-midi, je vais aller chez Léo... Quelle joie.. J'espère qu'il va travailler et qu'il ne compte pas me laisser faire tout le travail.

    Point de vue de Byron:

    Je suis profondément agacé. Cette année, je veux gagner. Oui, je veux gagner les virginity games. L'an dernier, Ethan a obtenu le plus de bracelets tandis que Léo et moi, nous étions à égalité, et Nathan était celui qui en avait le moins. 

    Il faut que je rattrape Léo. Nathan ne semble pas encore bien lancé dans la chasse aux bracelets. Ethan, lui, rame autant que moi. Je sais qu'il faut que j'arrête de me concentrer uniquement sur Carolina. J'ai fini par le comprendre, son petit manège.  Je fais tous les efforts possibles pour elle, pour tenter de la convaincre que je suis un mec bien et qu'elle doit me faire confiance. Et elle a bien saisi, la maline, que je lui obéis à la lettre dès qu'elle me demande quelque chose. Elle me mène par le bout du nez et elle le sait parfaitement. Je n'obtiendrais rien d'elle en continuant de la sorte. Il me faut changer de méthode, même si je ne sais pas encore comment faire pour reprendre le contrôle sur la relation que j'entretiens avec elle.

    Les virginity games, il faut les voir comme un jeu du chat et de la souris. C'est, en gros, un assez simple résumé. Et, pour le moment, avec Carolina, je suis la souris et elle, le chat. Le coeur de mon problème se trouve justement là. Le chat, cela devrait être moi et non elle. Je déteste trop réfléchir. Par conséquent, cette situation ne me convient pas du tout. Je dois inverser nos rôles tout en lui laissant le sentiment que c'est elle qui mène encore la danse. Sinon, je crains qu'elle ne se braque sur elle-même et que je doive, de ce fait, recommencer tout à zéro avec elle, si un autre joueur n'en a pas profité avant. 

    Mon premier but est de montrer à Léo que je suis encore dans la course et que je suis un concurrent sérieux. Il ne faut pas qu'il prenne trop vite la grosse tête. Même s'il y a peu de chance sur ce point ci. Léo est un mec raisonné sous ses airs d'imbécile. Et puis, je sais qu'il a d'autres problèmes que simplement les virginity games, dans la tête. 

     Il me reste encore mes deux pions. Pour l'instant, je préfère oublier Carolina car je stagne trop avec elle. Je tourne en rond. Il reste donc Beverley. Je n'ai pas trop tenté de l'approcher jusqu'à présent. Pourquoi? Et bien, je ne sais pas trop. Elle me plait moins que Carolina, c'est sûr, et son caractère n'est pas connu pour être le plus doux. Après, je peux très bien tenter ma chance auprès des pions des autres joueurs. Mais là encore, je suis un peu limité. Pour le moment, je ne veux pas essayer de draguer ni Mathilda ni Anna car ce sont les potes de Jenny. 

    Jenny... Notre relation s'est bien dégradée en très peu de temps. En fait, c'est à partir de la seconde, quand j'ai été nommé apprenti que nous avons commencé à nous prendre la tête pour un peu tout et n'importe quoi. Elle était contre le fait que je devienne un joueur. Et, je la comprend un peu. J'essaye de me mettre à sa place. Si j'avais un frère jumeau, est-ce que, étant une fille, j'accepterais qu'il participe à une sorte de concours pour savoir lequel des participants couchent avec le plus grand nombre de filles? Il me semble que je l'aurais très mal pris et que j'aurais réagi comme Jenny. Cependant, c'est  aussi cette réaction de sa part qui m'a poussé encore plus vers ce jeu. Depuis qu'on est gosse, on nous compare l'un à l'autre comme si nous étions deux côtés d'une même pièce. J'en avais assez qu'on me dise sans arrêt que je me laissais marcher sur les pieds par ma soeur, qu'on se ressemblait comme deux gouttes d'eaux, qu'elle et moi, nous étions complémentaires. Ce sont plein de petits détails de la sorte, récoltés et non oubliés depuis des années, qui m'ont également, poussé à accepter la place d'apprenti puis de joueur. Ce jeu, c'est une façon pour moi de montrer que je suis pas comme ma soeur, que nous sommes différents et que je peux très bien me gérer et exister sans elle. Et j'ai réussi. Plus personne ne nous associe sauf peut-être sur certains traits de caractères physiques mais c'est tout  à fait normal. J'existe par moi-même, maintenant, mais le prix a été lourd à payer. Jenny et moi sommes devenus des étrangers l'un pour l'autre. Et le fait qu'elle ait été choisi comme pion l'année dernière n'avait rien arrangé. Un fossé s'est creusé entre nous. Et, même si j'en souffre, car il faut bien l'avouer, elle me manque, je ne regrette pas. La seule chose que je ne veux pas, c'est dégrader encore plus le peu de lien qu'il nous reste. Si je veux éviter de la perdre définitivement, je dois sans doute éviter de prendre les bracelets de ses copines. 

    Par conséquent, je porte mon choix vers Beverley. C'est un de mes pions. Je l'ai choisi, autant que ce soit moi qui arrive à lui prendre son bracelet. Je lui envois un message pour lui proposer un rendez-vous.

    Point de vue d'Anna:

    Nous sommes samedi. Je suis devant chez Léo, ma mère vient de me déposer. Je suis sortie de la voiture à reculons et cela fait plusieurs minutes que je contemple la sonnette en face de moi, devant le portail sans oser appuyer. Je pourrait parfaitement partir. J'y songe plus que fortement. Seulement, je sais que c'est une mauvaise idée car il y aurait des représailles de la part de Léo, j'en ai malheureusement ou heureusement bien conscience. 

    Décidément, je me sens piégée. A cause de cet exposé, nous allons devoir passer plusieurs heures ensemble et nous parler, ce que je redoute plus que tout. Et puis, je ne me fais pas d'illusion, nous n'aurons jamais tout terminé d'ici la fin de l'après-midi. Cela signifie que nous devrons encore nous revoir, ou du moins, nous répartir le reste du travail mais dans tous les cas, nous devrons communiquer. 

    Soudain, j'entends le bruit d'une fenêtre qui s'ouvre alors que je n'ai toujours pas sonné. Léo apparaît à la fenêtre tandis que je lève la tête.

    "Tu te décides à entrer oui ou non? L'exposé ne va pas se faire tout seul. Et puis, tu me fais pitié à rester plantée comme ça. Allez! Dépêche-toi un peu! C'est ouvert.

    -C'est bon, ne me cris pas dessus, j'arrive."

    Il émet un grognement en refermant sa fenêtre. Je pousse le portail pour entrer. Le temps que j'arrive à la porte d'entrée, il vient m'ouvrir. Nous ne nous saluons pas. Par politesse, je veux saluer ses parents mais Léo m'apprend que ceux-ci ne sont pas là pour le moment. 

     Nous nous rendons dans sa chambre que je pensais en désordre. Étonnamment, sa chambre est très bien rangée. Il me montre son bureau et va me chercher une chaise pour que je puisse m'asseoir à côté de lui. Je le remercie et nous commençons. 

    De quoi avais-je vraiment peur en venant chez lui? Il a un comportement tout à fait normal. Sauf que ce comportement paraît anormal chez lui. J'ai un peu honte d'avoir pensé qu'il me laisserait faire tout le travail seule car, ce n'est pas du tout le cas. 

    Nous parlons uniquement de l'exposé. Je pensais qu'il essaierait de se rapprocher de moi, comme il a déjà voulu le faire par le passé. Il faut croire que mon bracelet n'est plus l'une de ses priorités. Il doit se sentir un peu en sécurité, puisqu'il a une longueur d'avance sur les autres joueurs. C'est affreux ce que je pense et je m'en veux aussitôt. Je commence à vraiment considérer ce jeu comme une compétition dont les pions sont justes des objets. Ce jeu est horrible par le fait que, doucement, il arrive à transformer votre vision des choses. 

    Alors que nous avançons plutôt bien dans notre exposé, j'entends le bruit d'une porte qu'on ferme dans la maison puis des voix. Les parents de Léo sont rentrés. 

    "Je devrais peut-être aller leur dire bonjour, c'est la moindre des choses, dis-je en me levant.

    Léo lève les yeux vers moi et s'interpose entre moi et la porte de sortie de sa chambre.

    -Mauvaise idée. On va perdre du temps. Retourne t'asseoir."

    Je fronce les sourcils. Il ne m'a pas parlée de manière désagréable mais le ton, qu'il a employait, était assez autoritaire. Je me demande alors si quelque chose ne tourne pas rond chez lui. Je retourne travailler même si je considère impoli le fait de ne pas aller, au moins, signaler ma présence à ses parents. D'ailleurs, je suis un peu surprise qu'il n'aille pas, lui-même, les voir. 

    Nous travaillons dans le silence, se parlant que lorsque nécessaire. Je ne suis pas en compagnie du joueur, pour la première fois, mais je suis réellement en compagnie de Léo. Je me faisais l'idée un garçon flemmard. J'ai sans doute dû me tromper et je regrette un peu de l'avoir jugé trop vite. En revanche, je pense toujours que c'est une ordure, lui et les autres joueurs. 

    En fin d'après-midi, mon père vient me chercher. Il devrait arriver dans peu de temps. Même si nous n'avons pas terminé, nous avons bien avancé au niveau de notre exposé.

    "Tu m'as ralenti, se plaint-il.

    -On aurait jamais pu tout finir en si peu de temps de toute manière.

    Il s'affale sur son lit en grognant. Je suppose qu'il ne pensait pas que ce travail prendrait autant de temps. 

    -On devra se revoir pour terminer tout ça, soupire-t-il. Tu sais que je t'en veux toujours pour le comportement que tu as eu envers moi à ma fête. 

    Il m'adresse un regard sévère. Et, tout à coup, alors que je devrais pas, je me sens coupable. Je balbutie de minables excuses alors que je ne le devrais pas. En un instant, j'ai ruiné le peu de courage que j'ai eu dans ma vie. Léo affiche un sourire carnassier car il a obtenu ce qu'il voulait: des excuses de ma part. Pour lui, c'est une marque qu'il m'intimide, ce qui est vrai, et surtout, il me montre qu'il peut arriver à me faire culpabiliser de quelque chose que je ne devrais pas. Il méritait grandement ce que je lui ai dit ce soir-là. Je n'aurais pas dû m'excuser. Mais, c'est mon tempérament. Je regrette trop facilement et, il est simple de me faire culpabiliser. 

    -Je te prouverais, d'une manière ou d'une autre, que je ne suis aussi monstrueux que tu le crois.

    -Je me demande comment tu vas t'y prendre.

    -Tu verras", me lance-t-il sur ton malicieux avec un petit clin d’œil.

    J'ai envie de soupirer. L'instant où il était tout simplement Léo est passé et il vient de redevenir le joueur dragueur. 

    Alors que je reçois un message de mon père qui vient de se garer dans la rue et qui m'attend, nous entendons des cris provenant d'une dispute. Je jette un regard à Léo qui semble sans réaction. Ses parents ont l'air de se fâcher l'un contre l'autre de manière assez forte, pourtant, il n'exprime rien sur son visage impassible.

    "Ton père t'attend. Tu devrais partir tout de suite."

    Il ouvre la porte de sa chambre et le volume sonore de la dispute s'intensifie. Je suis assez gênée. En nous dirigeant vers la porte d'entrée, nous passons devant les parents de Léo. Ils ne nous remarquent même pas. Je suis gênée d'assister, même de façon brève, à cela. Je jette un autre coup d’œil à Léo, qui a toujours cette expression impassible sur le visage. S'il se comporte de cette manière, j'en conclus que ce genre de scènes se passent assez souvent chez lui. J'ai dû ralentir le pas car il me pousse un peu pour me forcer à marcher plus vite. 

    Léo m'a presque chassée de chez lui. Dès que j'ai mis un pas dehors, il a refermé la porte. Je rejoints mon père en repensant à ce que je viens de voir. Mon père me demande, sur le chemin du retour, si nous avons bien travaillé. Je lui répond de manière assez distante. J'ai l'esprit ailleurs. Je suis assez touchée par l'atmosphère que j'ai pu sentir chez Léo, juste avant que je quitte sa maison. Je l'ai vraiment vu comme quelqu'un d'humain. C'est assez dur à expliquer mais, dans son impassibilité, il y avait une sorte de détresse. C'était comme s'il voulait ignorer, oublier ce qui se passait pourtant sous ses yeux. Je pense que c'est pour cette raison qu'il m'a pressée de partir. Il n'était pas à l'aise non plus mais il ne voulait ni le monter, ni l'avouer. Léo ne voulait pas que je salue ses parents quand ceux-ci sont rentrés, peut-être parce que, justement, il craignait que je n'assiste à une dispute entre eux. Je me demande alors quel genre de relation Léo a-t-il avec ses parents. Lui comme moi, nous ne sommes pas encore des adultes même si nous nous en rapprochons. Je sais que si mes parents se comportaient comme cela, j'en souffrirais énormément. Est-ce que Léo en souffre? Probablement. 

    Je cesse de le voir uniquement comme un joueur pathétique qui n'a rien trouvé de mieux que les virginity games pour s'occuper. Derrière Léo, le joueur, il doit forcément exister un Léo plus sensible, plus humain. Et ce Léo-ci , je l'ai découvert un peu aujourd'hui. Il se cache derrière un apparence qui n'est pas réellement la sienne. Pourquoi ferait-il cela? Je n'en sais rien, je ne le connais pas assez pour faire une hypothèse. Cependant, j'aimerais bien savoir à quoi ressemble cette autre facette de lui, celle où il ne joue aucun rôle. 

    ************************

    P.S:

    Ce message est pour toi C. Je ne sais pas si tu comptes lire ma fiction jusqu'à ce chapitre mais si c'est le cas, je te dis un petit merci ♥ ^^ 


  • Commentaires

    1
    Samedi 28 Novembre 2015 à 19:24

    Très beau chapitre ^^ Je trouve Anna de mieux en mieux au niveau caractère. Plus un petit aperçu de la vie de Léo, ça pimente un peu l'histoire et ça nous apprend beaucoup de choses.

    ps: Beau thème aussi :)

    2
    Samedi 28 Novembre 2015 à 19:30
    Léo n'a pas l'air si méchant
    3
    Samedi 28 Novembre 2015 à 19:38

    Niniel : Merci ^^ Je veux qu'elle évolue cette petite Anna. C'est quand même le personnage principal de la fiction. Je voulais qu'on en sache un peu plus sur Léo et ce chapitre était l'occasion. Il y en aura d'autres où on le découvrira encore un peu plus, lui mais aussi les autres ^^ 

    Et merci pour le thème, j'en suis fière ^^ 

    Daisy.exe: Une fille de ma classe m'a dit l'autre jour que Léo était un personnage méchant mais qu'on adore détester d'une certaine façon. ^^ Dans ce chapitre, je voulais vraiment qu'on porte un autre regard sur Léo. Non, ce n'est pas un monstre. Il est humain et peut aussi exister autrement que par le fait qu'il soit joueur. Je voulais vraiment qu'en lisant, on se rende compte que Léo n'était pas juste un connard et que, lui aussi, il pouvait être quelqu'un de sensible ^^ (à sa manière) 

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      Commentaire :


    4
    Samedi 28 Novembre 2015 à 19:40

    Tu as bien fait, que se soit pour Anna ou pour Léo. Il est important de montrer, à un moment donné, l'évolution des personnages ou leur vie. C'est important.

    5
    Samedi 28 Novembre 2015 à 19:43
    Perso, j'ai jamais vu Léo comme un monstre, mais plus comme une personne n'ayant pas vraiment le sens des priorités
    6
    Samedi 28 Novembre 2015 à 20:27

    Niniel: Sinon, le risque c'est de se dire "ah ouais... ils changent pas... C'est barbant à force " ^^

    Daisy: oui, "monstre", j'y suis peut-être allée un peu fort ^^"

    7
    Samedi 28 Novembre 2015 à 20:28

    C'est sur^^Et le risque étant de ne plus être lu

    8
    Samedi 28 Novembre 2015 à 20:39

    Bah oui parce que c'est lassant s'ils n'évoluent pas

    9
    Samedi 28 Novembre 2015 à 20:40

    Oui tout à fait

    10
    Dimanche 29 Novembre 2015 à 13:30

    waouh super chapitre ^^

    11
    Dimanche 29 Novembre 2015 à 15:01

    Merci ^^ 

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