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La douce lumière de l'astre radieux répandait sa chaleur dans l'air. Sa grandiose luminosité se reflétait dans les vitres de la carcasse roulante que le commun des mortels nomme: bus. J'étais donc en face de ce camion transporteur d'Hommes et je l’observais. J'aurais pu m'attardais sur l'immonde apparence de ce monstre mais mon regard fut attiré par un tout autre spectacle. Dans le monstre roulant se trouvait une fille de 12 ou 13 ans.
Sa peau verdâtre hésitant entre la couleur du bois ou d'un café au lait et celle d'une plante verte qui aurait desséché sous un Soleil désertique. Même à plusieurs mètres de ce curieux être, je discernais de manière distincte la trace laissée par un fond de teint mal appliqué et une poudre trop abondante sur un si jeune visage. Ses lèvres étaient d'un rouge vif tirant avec légèreté vers le rose. Une belle couleur qu'on voit plus habituellement sur les adolescentes presque majeures et les jeunes femmes. Ses yeux avaient également eu droit à leur transformation. L'enfant avait des cils allongés de manière grotesque, on aurait dit que ceux-ci pesaient un poids bien trop lourd pour ses frêles paupières. Paupières qui elles-même étaient chargés d'un grossier coup de ce qu'on nomme eyeliner. Un trait épais, dense, alourdissant le regard et le rendant aguicheur.
Cette pauvre enfant, qui ressemblait encore à une gamine avec son visage de poupée, avait saccagé les lignes pures et enfantines qu'elle possédait pour se métamorphoser en monstre coloré. Le maquillage avait détruit son naturel et il ne restait plus qu'un petit monstre qui avait voulu imiter les adultes. C'est avec horreur que je me rendis compte qu'elle était bien loin d'être la seule dans ce cas. La plupart des gamines que je voient sont toutes les même, elles ont dit adieux à l'enfance innocente et se maquillent comme des adultes, adultes qu'elle sont loin d'être. Le langage aussi est différent, plus cru, plus vulgaire. J'ai peur pour l'avenir si mes cadets continuent dans cette voie lamentable.
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Plus le temps passe
Plus je trépasse
Oh! Doux amour
Sombre navire
Dans lequel j'ai coulé
J'ai recherché
Péniblement
Durant longtemps
A m'accrocher
A un nouveau rivage
Le temps passe
Et je trépasse
Tes yeux
Je voulais les contempler
Chose qui ne m'a jamais été accordé
Oh ! Douleur de mon coeur
Ardente et saignante
Comme au premier jour
Trop de perles salées sont tombées
Et pourtant
Sourire d'ange
Qui me tourmente
Océan déchaînait
Qui me fait couler
Dans un gouffre sans fond
Aimer je voudrais arrêter
Trop de malheur et d'espoir
Pour au final
Un cruel rejet
Dont je suis la victime
Victime de Passion
Victime de l'Amour
Victime de l'Espérance
Victime de la Réalité
Victime du Temps
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