• Daydreaming♥ | via Tumblr

        Elsa avait passé le reste de sa nuit à nettoyer silencieusement sa chambre pour qu'il ne reste aucune trace de neige. Au petit matin, exténuée par son ménage, elle se leva cependant et descendit dans la cuisine.

      "C'est que maintenant que tu te lèves?  demanda son père.

      -Hum?... Oui..., dit-elle en baillant.

      -D'habitude, tu te réveilles aux aurores... Tu n'es pas malade au moins? s'inquiéta sa mère.

      -Non."

    Elle bailla à nouveau. Ses parents échangèrent un regard. 

      "As-tu ouvert tes volets?

      -Non, pourquoi?

      -Il fait un temps surprenant dehors....", lui répondit simplement sa mère. 

    Intriguée, Elsa s'approcha de la fenêtre et observa la rue. C'était en mai. En mai, en bas des montagnes, il n'y avait jamais de neige! Jamais! Mais... là... la route en était couverte et des flocons tombaient encore! 

     

        Encore sous le choque, Elsa tournait en rond dans sa chambre. Il avait neigé dans sa chambre et elle s'était efforcée à la faire disparaître... Mais il ne s'agissait plus uniquement de sa chambre. Tout le village était sous cette poudre banche! Comment était-ce possible en cette période de l'année?! 

        Son cauchemar lui revint en tête. Était-elle celle qui avait fait cela? Non! Impossible! Comment aurait-elle pu faire une chose pareille? C'était tout bonnement impossible... Oui... Impossible. Mais... et si pourtant, la cause de cette neige... C'était bien elle? Elsa ne pouvait pas y croire. Du moins, elle ne pouvait pas tant qu'elle n'en avait la preuve. 

     

         Elle inspire. Elle expire. La jolie blonde regarde autour d'elle avec crainte. Elsa était chaudement habillée de ses longues bottes marron fourrées, un jean, un pull mauve avec, par-dessus, un manteau des plus épais. Elle regardait, inquiète, autour d'elle. Personne mis à part elle dans la vallée enneigée près du village. 

         Elle se concentre et essaya à plusieurs reprises de faire quelque chose. Quoi? Elle ne le savait même pas elle-même! Mais elle voulait vérifier qu'elle n'était pas la cause de cette neige improbable. Rien de particulier ne se passa. Elle sourit et aurait ensuite sauter de joie si sans qu'elle ne le remarque un cercle de glace, parfaitement rond, ne s'était pas formé sur le sol autour d'elle.

       Quand elle le vit, elle en sortit.

      "J'ai dû me mettre au mauvais endroit... Oui... ça doit être ça...", elle voulait vraiment se rassurer en disant cela à haute voix. 

         Mais comment pouvait-elle être certaine que cette glace n'était pas le fruit de sa création? Elsa se mordit la joue et réfléchit un moment. Elle n'avait aucune preuve et personne ne savait ce qu'elle redoutait. Pour l'instant, on pouvait dire que tout aller bien. 

     

        Plus tard dans la journée, elle reçut un appel de Ariel. 

     "Tu as vu le temps aujourd'hui? Il neige! s'extasia la petite rousse au téléphone.

      -Comment aurais-je pu ne pas le remarquer, Ari? rigola Elsa. 

      -Je sais pas... On va faire un bonhomme de neige?

      -Hum... ok... Si tu veux.

      -A tout de suite alors!", Ariel raccrocha.

     Elsa partit se changer pour mettre des vêtements chauds. Hors de question d'attraper froid dehors! 

     

        Les deux jeunes filles se retrouvèrent et se promenèrent dans le village avant d'aller dans un champ pour faire leur fameux bonhomme de neige. Une heure plus tard, elles étaient toujours en train de le faire. Leur oeuvre était presque terminée.

        Soudain, elles entendirent un ricanement et se retournèrent. Elsa regarda de travers la grande blonde au yeux bleus avec une touche de mauve. Elle n'était pas très couverte par rapport au temps qu'il faisait. Elle tenait son portable à la main.

      "Tiens... Aurore... On te croyait partie, grimaça Elsa. 

      -Et bien non, je pars ce soir. Ravie que la nouvelle te déplaise.

      -Bref, pourquoi ricanais-tu? s'enquit Ariel.

      - Vous êtes de vraies gamines à faire un bonhomme de neige.

      -On fait ce qu'on veut! renchérit Ariel en gonflant les joues.

      -Tu te comportes comme une enfant de six ans, Ariel. Grandis. Et puis, regardes-toi! Tu fais peine à voir trempée par la neige. Et tes cheveux...

    Aurore n'eut pas le temps de finir sa phrase.

      -Ne te crois pas supérieure à elle! 

      -Mlle. Cheveux Blancs s'en mêle? elle sourit.

      -Mes cheveux sont blonds.. pas blancs. 

      -C'est pareille, tu ressembles à une grand-mère!"

    Les trois filles continuèrent à se lancer des piques jusqu'au moment où Aurore franchit la ligne rouge. Ariel était blessée par les remarques de la blonde. Elsa la défendait.. mais.. cela ne suffit pas.

      "Tu ne sais pas te défendre, Ariel?! Tu n'es qu'une pleurnicharde! Va donc pleurer dans les jupes de ta mère! 

     Sur le visage d'Aurore naquit un sourire sournois. 

      -Oh... Mais j'oublié! Tu n'en as plus!"

    Fière d'elle, Aurore regarde la réaction de la rousse. Cette dernière pleurait encore plus. Sa mère était morte il y a quelques mois d'une leucémie. Elsa qui avait vu sa meilleure amie anéantit après cette disparition savait parfaitement que cette provocation n'avait rien d’inoffensive et rappelait à Ariel des souvenirs douloureux qu'elle essayait de surmonter.  

        Elsa prit la rousse dans ses bras et lui frotta le dos pour la calmer. Aurore souriait d'un air triomphant. C'était le sourire de trop pour Elsa! Aurore faisait le mal autour d'elle et tout le monde lui pardonnait car son père était le maire! Mais là, elle venait d'aller trop loin.

        La blonde était furieuse. Une rage sans égale. Sans que personne ne comprennent pourquoi, le vent se mit à souffler plus fort. La neige se remit à tomber giflant toute personne ayant le nez dehors. Elsa ne ressentait rien de tout cela. Elle avais chaud elle. Aurore claquait des dents comme Ariel. 

         Les mains d'Elsa s'illuminèrent d'une lumière bleue claire comme la glace. Le souffle du vent s'accentua. Quelques secondes plus tard, un monstre fait de neige et de glace se tenait devant Elsa comme un gardien protecteur. Aurore hurla, terrifiée. Le monstre, fou de rage pour une raison inconnue s'en prit aux trois filles. Aurore partait déjà en courant vers le village et comme c'est elle qui faisait le plus de bruit, le monstre la poursuivit. Ariel venait de s'évanouir et Elsa était sous le choque. Sa colère, sa colère à elle, avait provoqué l'apparition de ce monstre! Elle... Elle avait créer un être légendaire! Et elle ne savait pas comment l'arrêter alors qu'il se dirigeait vers son village! 

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Fin du chapitre


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  • The past is in the past...<3 | via Tumblr

       Elsa abandonna Ariel pour courir à sont tour vers le village. Tout était de sa faute! Elle courait dans la neige aussi vite qu'elle pouvait pour rejoindre le village. Elle entendait déjà des cris d'effrois de la part des villageois. 

     

        Ceux qui avaient des pistolets ou d'autres armes, attaquaient le monstre qui hurlait de rage lançant des pics de glaces dans tous les sens. Jamais personne n'avait vu une telle créature. Il ressemblait à un lion blanc poudré d'un pelage verglacé, des yeux jaunes effrayant et des dents! Oh mais quels dents! De longues dents étincelantes et acérées! 

        La bête fut maîtriser plusieurs heures après son entrée dans la ville. Le maire ordonna son exécution. Tous les habitants étaient priés de se rassemblaient autour de la place centrale du village là où la bête serait mise à mort. Elsa faisait partie des spectateurs. 

        Au moment où un homme allait abattre le monstre, Elsa se démarqua des spectateurs.

      "Non!!!"

    Elle s'avança sous les yeux de tout le village. Le maire la regarda.

      "Que veux-tu?

      -On ne dois pas le tuer! C'est... c'est juste une bête effrayée! On doit la libérer...

      -Menteuse!!! Elle a attaqué le village et c'est toi qui l'a créée!!!" répliqua une voix aiguë dont le son fit grimacer Elsa.

    Aurore la regardait la haine dans les traits de son visage. Le maire croyait sa fille. Il regarda Elsa.

      "Est-ce vrai?"

    Un silence de mort régnait sur la place. Aucun bruit. Le seul son entendu de tous était le vent soufflant avec force. Elsa semblait prise de court. Effrayée, elle ne savait pas quoi répondre alors, elle garda le silence. Un silence lourd et pesant. La jeune fille, centre de toute l'attention, murmura un faible petit "oui". Le silence continua. Personne n'osait le rompre. Tous attendaient la réponse du maire. Loin dans la foule, Aurore souriait de toutes ses dents. 

        Le maire, le père d'Aurore, était réputé pour être un homme très charismatique, autoritaire et sévère. On ne savait jamais se qu'il pensait car il gardait toujours un visage fermé, impassible. 

      "Tuez la."

    Deux petits mots, dit par le maire. Deux tous petits mots.

        Au village, tout le monde connaissait Elsa. Elle était une jeune fille souriante et sage. Personne n'aurait voulu lui faire de mal.  Mais la peur de la différence change les gens en de mauvaises personnes prenant les mauvaises décisions. Les villageois prirent leurs fourches qu'ils pointèrent contre la jeune Elsa. A présent, pour eux, la créatrice du monstre ne pouvait plus être une personne comme eux, une personne qu'on respecte. En quelques minutes, Elsa était passée au statut de criminelle. 

         Les habitants s'avançais menaçants vers elle. Elsa tournait la tête dans tous les sens, cherchant à fuir mais elle était encerclée. Paniquée, elle chercha encore une fois, en vain. Les villageois se rapprochèrent, leurs fourches en avant, d'elle. 

        Elle avait à présent des pouvoirs. Des pouvoirs dont elle pouvait se servir même si elle ne savait pas encore comment les maîtriser. Des pouvoirs que la peur avait réveillé. 

        Sans vraiment se rendre compte de ce qu'elle faisait, un tourbillon de neige l'entoura puis la souleva, la faisant passer bien au-dessus des villageois. Elle se mit à courir quand ceux-ci commencèrent la poursuivre. Des piques de glaces se formaient sur son passage pour barrer la route à ses poursuivants. Finalement, elle les sema dans une forêt mais elle ne s'arrêta pas de courir. Non, elle s'en alla le plus loin possible. Maintenant qu'elle était bannie de son village, une vie de solitude l'attendait. 

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    Fin du chapitre

    Dans le prochain chapitre:

    De nouveaux personnages vont faire leur apparition et nous ne serons pas aux côtés d'Elsa mais ailleurs dans trois endroits différents. Dans les personnages faisant leur apparition, il y aura Jack et Anna. 


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  • Cato. Il s'appelait Cato. Les Jeux l'avaient changé lui aussi. Mais contrairement à la gagnante ayant le symbole du geai moqueur, lui, il avait sombré dans des ténèbres d'une profondeur si intense que rien ne l'aurait sauvé. Pourtant, en connaissant son histoire, le véritable héros, on pouvait penser que c'était lui.

     

    Enfant du District 2, son destin était déjà presque entièrement tracé. Dès son plus jeune âge, Cato Hadley avait été entraîné par un maître d'arme particulier dans le cas où un jour, son nom serait tiré au sort lors de la Moisson ou qu'il se porte volontaire. Il faut dire que dans ce District, les volontaires ne manquent pas à l'appel ! Et il était même parfois compliqué de choisir le tribut.

     

    La future terreur des 74ème Jeux avait, en réalité, une toute autre personnalité. C'était, dans sa tendre enfance, un garçon rêveur qui espérait devenir volontaire et apporter une victoire de plus aux Jeux. Il voulait devenir un vainqueur, un gagnant fier de ses exploits et riche, admiré de ses compatriotes. Oh oui, il aurait voulu se vanter d'avoir gagner les Hunger Games. Ce rêve, il l'avait eu jusqu'à ses 16 ans.

    Tout avait basculé un jour d'hiver. Il avait neigé il y a quelques jours et dans le District, il  restait pas mal de traces de la fine poudre blanche qui scintillait sous la lumière du Soleil. Il marchait pour rentrer chez lui. Le paysage splendide qui l'entourait ? Il s'en fichait. Cato était fatigué par son entraînement quotidien. L'entraînement qui le rendait plus fort, plus robuste, plus endurant et qui, un jour, lui permettrait de gagner les Jeux de Panem ! A cette pensée, il sourit.

    Soudain, il reçut une boule de neige sur le visage. Surpris, il se mit en colère près à frapper la personne qui avait osé lui faire cela ! Cato n'était pas un garçon calme et au sang-froid. Lui, il lui fallait toujours de l'action ! Il n'hésitait jamais à se battre quand on le provoqué.

    Mais la personne en face de lui le déstabilisa. C'était une jeune fille. Elle devait avoir à peu près le même âge que lui. Elle prit peur en voyant le visage emplit de rage qu'il affichait et s'enfuit à toute allure.

    Cato ne savait rien d'elle. Et quand il y repensait, il n'arrivait même pas à se faire une image de son visage. Elle était blonde peut-être rousse ou brune ? Il n'aurait pas su le dire. Il l'aurait croisé dans la rue, il n'aurait pas pu la reconnaître. Mais, il se souvenait d'une chose : son parfum. Une odeur qui le hantait. En s'enfuyant, il avait senti son parfum, l'odeur de pomme, de noisette et de sucre... Une odeur qu'il trouvait charmante, qui l'avait troublé. Juste une odeur ! Il se sentait troublé par une odeur ! N'est-ce pas pathétique ?!

     

    Quelques semaines plus tard, il était avec ses copains à leur entraînement. Rien d’inhabituelle ne devait se produire et pourtant... Le maître d'arme entra.

    « Allez bande de faignant ! hurla-t-il. C'est en vous tournant les pouces que vous comptez devenir des bêtes tueuses ?! »

    Cato sourit. Leur entraîneur avait vraiment une façon bien à lui de les motiver. Si on pouvait appeler ça de la motivation bien sûr. Colosse, c'est ainsi que les adolescents appelaient la brute qui leur servait d'entraîneur, c'était un ancien gagnant des Jeux et pour cela, Cato l'admirait. Après l'échauffement, l'ancien vainqueur rassembla ses élèves.

    « Nous avons une nouvelle recrue aujourd'hui.

    Il semblait fier et souriait, ce qui de sa part était assez rare.

    - Ma fille Azalia ! »

    Leur entraîneur était rarement fier de quelque chose mais là, c'est limite s'il n'était pas en admiration devant sa fille qui venait d'entrer dans la salle.

     

    Azalia était une fille tout à fait banale selon Cato. Elle n'avait pas un physique particulier selon lui. Ni laide, ni belle, une fille passe-partout sur laquelle on ne se retourne pas. Il l'observait cependant car tout le monde était intrigué par cette nouvelle camarade. Des cheveux longs châtains attachés pour ne pas la gêner, un visage aux traits grossiers avec, tout de même, une pointe de délicatesse, mais infime. Des yeux d'un gris bleuté qui n'avaient rien d'extraordinaire. Franchement, jamais Cato n'aurait regardé une fille comme celle-ci, trop banale pour lui !

     

    « Mettez vous par deux pour un petit combat à mains nues ! », ordonna le Colosse.

    Tous les élèves obéirent. Cato s'était mis avec un de ses amis, Wren. Cependant, leur instructeur ne semblait pas de cet avis.

    -Non, Cato, tu te battras contre ma fille. »

    Ce dernier regarda Azalia. Elle était plutôt frêle et n'avait pas vraiment de muscles, il devait faire deux têtes de plus qu'elle et pesait  deux fois sa masse, il allait n'en faire qu'une bouchée. Cependant, puisque c'était un ordre du Colosse, le garçon ne pouvait pas vraiment refuser.

    Il se demanda ce qui avait pris le père d'Azalia de les faire combattre l'un contre l'autre ! C'est vrai... L'issue du combat était déjà toute faite. Surtout si l'on prend en compte que Cato est le meilleur combattant de son groupe.

     

    Le coup de sifflet du Colosse annonça le début des combats. Hors de question pour Cato de ménager son adversaire sous prétexte qu'elle était la fille de son entraîneur ou simplement une fille. Il voulait être le meilleur. Il serait le meilleur.

    Étrangement, Azalia ne semblait pas inquiète ni avoir peur. Elle attendait qu'il l'attaque. Elle ne bougeait pas, un visage impassible. Cato ne lisait ni de rage, ni l'envie de la victoire, ni la peur. Rien.

    Si elle ne comptait pas esquiver, cela serait encore mieux ! Il chargea sur elle, le poing en l'air. Un poing qui s’abattit sur... le vide ! Azalia était d'une rapidité rare qui lui avait permis d’anticiper le coup de son adversaire, qu'elle avait ensuite pu esquiver sans problème.

     

    L'adolescente souriait fièrement. Cato, allongé sur le sol de la salle d'entraînement gémissait de douleur en se tenant le bras. Cette petite peste le lui avait tordu en moins de trois minutes après le début de leur combat ! Il avait été troublé une seule seconde ! Une seule petite seconde !

    Azalia venait d'esquiver son attaque et une odeur entra dans les narines du garçon. Une odeur qu'il avait déjà senti. La délicieuse odeur de la fille à la boule de neige ! Pendant qu'il réalisait que c'était elle l'auteure cette boule de neige, Azalia en avait profité. Elle avait l’œil et avait tout de suite vu qu'il était déconcentré alors elle avait saisi sa chance.

    Le Colosse frappa dans ses mains, admiratif.

    « Une championne ! Ma fille vient de te battre mon cher Cato. »

    Vaincu par une fille ?! Non, il ne pouvait tout simplement pas l'accepter ! Mais, pour prendre sa revanche, il allait devoir attendre que son bras ne le fasse plus souffrir.

     

    Combien de fois s'était-il battu avec cette fille sans muscles ? Combien de fois avait-elle gagné ? Combien de fois avait-il perdu ? La dernière réponse était simple, il avait toujours perdu face à elle et il ne le supportait pas ! Mais à chaque fois, elle le ridiculisait ! Peu importe comment il s'y prenait, elle devinait toujours ses actions et trouvait la faille lors des combats.

    Un jour, en ayant assez, il l'avait apostrophée à la fin d'un cours.

    « Attends !

    -Non, je n'ai pas envie de me battre avec toi là....

    Un détail que Cato avait remarqué, elle n'aimait pas la violence.

    -C'est pas ça. Je veux comprendre.

    Elle le regarda en haussant un sourcil.

    -Qu'y a-t-il a comprendre ?

    -Je veux savoir comment tu arrives à me battre tout le temps.

    Azalia soupira. Toujours le même sujet... toujours ! Il y avait autre chose dans la vie que la violence ! Mais cela, personne autour d'elle ne semblait le comprendre !

    -Il n'y a rien à comprendre...

    Là, Cato ne la croyait pas !

    -Pourquoi te bas-tu ?

    Elle le regarda puis son regard se fixa sur un drapeau de Panem.

    -Je veux être capable de me battre pour un objectif que j’attends depuis longtemps. Et je sais, qu'un jour, je pourrais montrer ma force pour la cause qui me tient à cœur.

    Cherchait-elle à faire une énigme ?!

    -Tu parles des Hunger Games ? Tu comptes te porter volontaire ?

    Elle pouvait gagner. Sa force et sa rapidité était un avantage. Franchement, il ne voudrait pas être contre elle dans les Jeux. Il n'était pas encore prêt. Azalia fixa quelques instants encore le drapeau.

    -Non. »

    Sa réponse surpris Cato. Si elle ne voulait pas se battre dans le but de remporter les Jeux, pour quoi voulait-elle se battre ? Il ne chercha pas à comprendre d'avantage la drôle de manière de penser de sa voisine.

     

    Cato passait plusieurs heures par jours à s'entraîner. Son objectif n'avait pas changé mais il en avait maintenant un second : battre Azalia. Et aujourd'hui, c'était un grand jour pour lui car il avait enfin réussi à remplir son second objectif ! Il l'avait vaincu ! Il souriait de satisfaction. Cato était redevenu le meilleur de ses camarades !

    Ils s'étaient affrontés plusieurs fois par la suite. Cato voulait s'assurer que sa victoire n'était pas qu'une simple question de chance. Il la battait à plate couture à chaque fois.

    Le garçon aurait voulu la voir déçu de ces défaites répétitives mais elle ne semblait même pas être affectée de toujours perdre face à lui. Et cela faisait rager Cato. Il avait voulu la battre. C'était fait. Mais, elle, elle paraissait indifférente ! C'était le fait qu'elle réagisse ainsi qui l'énervait le plus.

     

    Bien loin de ces pensées, Azalia regardait le ciel nuageux et pluvieux à travers la fenêtre de sa chambre. A chaque entraînement, Cato la défiait. C'était devenue une habitude à laquelle la jeune fille en avez assez. Elle n'aimait pas la façon de penser de ce garçon. Il était toujours sûr de lui, prêt à se battre même s'il finissait par blesser son adversaire. Il était trop brutal, fier, arrogant. L'opposé de ce qu'elle était.

    Panem... Comment un gouvernement avait-il pu en arriver là ? Sacrifier chaque année vingt-trois personnes tirées au sort pour laisser le plus meurtrier s'en tirer et le faire passer pour un héros. C'était n'importe quoi. La terreur que ces Jeux faisait peser sur la population dégoûtait Azalia.

    Un soir, alors qu'elle admirait le ciel étoilé, la jeune fille avait vu une étoile filante. Elle avait fait un vœu. Le vœu d'un jour vivre en liberté sans crainte, sans limite, de se déplacer où et quand elle le voudrait, de choisir son métier et ce qu'elle ferait de sa vie.

     

    A force de se combattre régulièrement, les deux jeunes gens avaient appris à se connaître un peu. Très vite, Azalia avait vu que Cato et elle avait des goûts en commun. Par exemple, le blond aimait lire, ce qui avait grandement surpris la jeune fille. Ils aimaient les même musiques.

    Finalement, d'adversaires, ils étaient passés à bon amis. Puis, de bons amis à grands amis. Cato avait fini par l'apprécier bien plus qu'il ne le pensait. Azalia adorait passer du temps en compagnie du blond. Parfois, ils se confiaient des secrets ou des choses personnelles.

     

    Le garçon s'était rendu compte un jour qu'il voulait plus qu'une simple amitié avec Azalia. Il souhaitait pouvoir l'enlacer, et même, l'embrasser. Il rougit un peu à cette idée. Et oui, Cato, le si cruel Cato avait été capable de rougir ! Il avait même été extrêmement stressé, gêné et mal à l'aise d'avouer ses sentiments à la jeune fille.

    C'était au printemps. Au début du printemps. La nature commençait à se réveiller de son sommeil hivernale faisant de nouveau fleurir et bourgeonner les plantes redonnant de la verdure au paysage, il y a peu encore, enneigé. L'entraînement venait de se finir et Cato avait proposé à son amie de la raccompagnée. Elle avait acceptait. Sur le chemin, ils étaient passés dans un parc et c'était là qu'il avait décidé de prendre son courage à deux mains afin de se déclarer. Il n'avait pas fait un grand discours. Juste : « Azalia, sors avec moi ». Son visage était d'une neutralité totale mais la jeune fille savait que ce n'était qu'une apparence. Elle sourit avant de se jeter dans les bras de Cato. En vérité, cela faisait un petit moment qu'elle espérait que le garçon lui dise ces mots.

     

    Jamais Cato ni Azalia n'avaient été aussi heureux. Ils se retrouvaient dès qu'ils le pouvaient. La jeune fille avait fait part de son dégoût pour le gouvernement à celui qu'elle aimait en lui disant qu'elle espérait un jour que tout changerait et que c'était la raison pour laquelle elle avait appris à se battre. Un jour, elle se battrait pour la liberté de Panem.

    Cato l'avait écouté avec attention. Elle lui aurait dit cela quelques mois auparavant, il aurait rit d'elle. Après tout, lui, son rêve était de remporté les Jeux. Mais maintenant, son point de vue avait changé. Elle avait changé sa vision du monde et son cœur.

     

    Malheureusement, tous ses mois et même, au final, quelques années de bonheur étaient vouées à être réduites à néant par la Moisson. Cette année, les 74ème Hunger Games allaient avoir lieu.

    Le jour de la Moisson le nom de Cato avait été tiré. Il était le tribut du District 2. Le visage fermé par l'impassibilité, il était monté sur l'estrade, près de l'hôtesse. Il avait alors lancé un rapide regard sur la foule pour croiser celui de sa Azalia. Sons visage, d'ordinaire, si doux et souriant était décomposé par la tristesse.

     

    Il n'avait eu que quelques minutes pour lui faire ses adieux. Dès qu'elle était entré dans la pièce, il l'avait prise dans ses bras pour la serrer fort. Cato avait sentit son doux parfum qui, lors de leur première rencontre, l'avait ensorcelé. Elle l'avait embrassé avec une telle hâte et douceur que le cœur du combattant avait raté un battement.

    « Je t'aime, lui avait-il chuchotait entre deux baisers.

    -Je t'aime aussi, lui avait-elle répondu en pleurant.

    Cato avait essuyé ses larmes du bout des doigts en effleurant sa peau.

    -Je gagnerai, pour toi. Pour te revoir, pour sentir ton parfum, me plonger dans ton regard, t'embrasser, admirer ton sourire. »

    Azalia n'avait pas eu le temps de répondre à la touchante déclaration de sa moitié. Un pacificateur était entré et la faisait sortir malgré les cris qu'elle poussait pour pouvoir passer un peu plus de temps avec Cato.

     

    Il gagnerait. Pour elle. Oui, il gagnerait.

     

    Le jour de la parade, quand il était descendu de son char, il avait fixé la fille du District 12, Katniss Everdeen avec neutralité mêlé de colère. En la voyant, il avait tout de suite compris. Elle avait ce truc en plus qui la différenciait des autres tributs. Elle avait l'aura d'une gagnante. Ce détail n'avait pas échappé à Cato.

    Dans sa chambre, il avait repensé au vœu d'Azalia. C'est alors qu'il prit une décision. Il allait faire un changement de stratégie. Il savait qu'il ne remporterait pas les Jeux, qu'il allait en mourir. Et s'il ne gagnerait pas, c'était parce qu'une autre personne devait les remporter : Katniss Everdeen. Il en était persuadé.

     

    Depuis, il avait fait preuve d'arrogance et de mépris voir de violence avec les autre tributs. Ce masque le couvrait nuit et jours jusque dans l'arène. Même s'il savait qu'il allait perdre, il refusait de mourir avant de ne pas être certain qu'il n'avait pas fait d'erreur en plaçant ses espoirs en cette fille à qui il n'avait jamais parlé.

    Les jours passés, il tuait de sang-froid les tributs sur son passage. Il ne le faisait pas par plaisir mais, de toute manière, ils étaient voués à disparaître alors, au lieu de les faire souffrir, Cato avait préféré leur donner une fin rapide le faisant passé pour un monstre devant tout les monde.

    Il était allé aussi loin qu'il le pouvait. Quand ils n'étaient plus que trois tributs, le garçon savait que c'était à son tour. Il avait tenu son rôle jusqu'au bout, gardant ce masque sur le visage.

    Sa dernière pensée avait été pour Azalia. Il aurait tant voulu lui dire plus souvent qu'il l'aimait. Il aurait...

     

    Katniss était devenue le symbole de la rébellion. Parmi ceux qui la suivait, Azalia était présente. Personne à part elle, ne connaissait la vérité sur Cato et, ce secret, elle le garderait pour elle.

    Elle s'était battue pour la liberté de Panem comme beaucoup d'autres. Elle avait cru en le geai moqueur. Elle avait péri de la main d'un Pacificateur lors d'un mouvement de révolte.

     


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  • Untitled

       Le messager courait dans les couloirs du château. Il était essoufflé mais ne ralentissait pas. Il dérapa à plusieurs reprises sur le sol des couloirs de marbre du château.  Cependant, il continuait sa route jusque dans la salle du trône. 

      "Mon roi!!! Mon roi!!!" criait-il comme un fou.

    Le roi, lui, était confortablement installé sur son trône. Il avait de l'allure et beaucoup de charme. En fait, le roi et la reine était respecté de tous leurs sujets. Il posa un regard sur lui.

    "Oui?

    - Au Nord du pays, des villageois ont été attaqué par un monstre qui était la création d'une sorcière!

    - Une sorcière sur mes Terres qui ose s'attaquer  à mes sujets?! Je ne peux l'accepter!"

    Le roi, soucieux de la sécurité de ses sujets ordonna une chasse à cette sorcière et celui ou celle qui la lui ramènerait vivante ou morte aurait droit à une énorme récompense. Cette annonce engendra un grand nombre de personne à la recherche d'Elsa. 

         Dans sa chambre, la princesse de ce royaume mettait une longue cape. 

    "Vous êtes sûre de vouloir aller dans le nord du pays votre altesse? lui demanda sa dame de compagnie.

    -Oui. Tout le monde dit qu'il y a une sorcière et mon père a ordonné sa chasse. Mais cela est peut-être un malentendu?"

    La dame de compagnie ne répondit pas. Elle ne partageait pas l'avis de sa princesse. Si on lui parlait d'une menace alors on devait en avoir peur et ne pas cherchait à comprendre. 

         La princesse Anna avait fait seller son cheval. Elle monta sur son dos et parti du château. Elle voulait voir de ses propres yeux la "sorcière" des rumeurs du Nord.

     

         Loin de là, dans un autre royaume, voisin à celui d'Arendelle, un jeune homme tournait en rond dans son sa salle d'armes. Il tournait et tournait comme si quelque chose le tracassait. Une femme entra et le regarda en souriant.

    "Qu'est-ce qui vous tourmente, prince? 

    Il se tourna vers elle et fronça les sourcils. 

    -Rien n'avance! Vous m'aviez promis le trône et rien ne se passe! J'ai encore mes 12 frères avant moi pour la succession!

    La femme sourit. Elle était grande, des cheveux bruns comme les ténèbres et avait des yeux rouges comme le sang. Elle avait une allure inquiétante mais aussi fascinante.

    -Je vous ai promis un trône mais je n'ai pas précisé lequel. Vous devriez faire preuve de patience.

    -Attendre, je ne fais que ça! Si jamais vous m'avez menti...

    Elle le coupa dans sa phrase.

    -Ne vous inquiétez pas, la couronne d'un royaume sera bientôt à vous. Cependant, vous devez comme vous me l'avez promis me versez la somme d'argent que je vous ai demandé et écouter attentivement tous les ordres que je vous donnerais.

    -C'est ce qui était convenu.

    -Bien, sachez, cher prince, que le rouage du jeu a commencé à se mettre en marche."

    Le prince ne comprenait rien à ce que venait de dire la femme mais il s'en fichait.

     

        La rumeur de la sorcière dans le royaume d'Arendelle s'était répandu dans beaucoup de royaumes et nombreux étaient ceux qui voulaient la récompense et qui s'élancèrent à sa poursuite. 

        Ce soir-là, Jack Frost, le gardien, celui qui avec les autres gardiens, avait vaincu Pitch, le Croque Mitaine, regardait la Lune sur le toit d'une maison. Il souffla et un vent glacé se répandis sur la ville. Les autres gardiens avaient beaucoup de travail contrairement à lui. Jack s'ennuyait souvent. 

        Il arpenta la ville en sautant de toit en toit. Il vit deux hommes discuter de l'affaire de la sorcière dans le royaume d'Arendelle. Ils parlaient de ses pouvoirs de glace. Le sujet intéressa le jeune gardien qui écouta avec attention. Alors comme ça, il n'était pas le seul a avoir un tel pouvoir? Il fallait qu'il trouve cette fille pour lui parler! Jack s'envola dans les airs en direction d'Arendelle. 

        


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  •    Anna

        Le cheval de la princesse Anna galopait sur les chemins d'Arendelle. Le Soleil brillait dans le ciel et la fraîcheur des matins d'été l'entourait. Elle avait chaud dans ses vêtements hivernaux mais en sachant qu'elle se dirigeait vers le Nord, la princesse ne voulait pas prendre le risque d'attraper froid! 

         Le Soleil tapait fort vers midi et la jeune fille s'arrêta au bord de la route pour grignoter un peu. Elle n'avait pas emporté beaucoup de provision. En fait, elle n'avait qu'un morceau de pain, une gourde rempli d'eau et une pomme. Anna avala tout et, même après, son ventre continuait de gargouiller. J'aurais dû prendre plus de nourriture, avait-elle pensé. Elle soupira. Tout était de sa faute aussi! Si elle n'avait pas été aussi pressée de partir, alors, elle aurait pris plus de précaution et mieux préparé son voyage. 

        Cela faisait des heures qu'elle parcourait la campagne. Anna espérait voir apparaître une ville sur sa route sinon, comment ferait-elle pour dormir et refaire ses provisions? Elle soupira se disant qu'elle risquait de devoir passer la nuit dehors. 

        

        Le jeune gardien volait dans le ciel. Partout où il allait, des flocons de neige se mettaient à tomber. Il volait dans les nuages et parfois au-dessus ou un peu en dessous. Il fallait bien qu'il vérifie qu'il allait toujours dans la bonne direction. Il filait à une grande vitesse dans l'air, fendant les rideau mousseux d'eau en deux. 

         Jack se posa sur un toit, un peu fatigué de son long trajet. Il avait faim et comme la nuit tombait, il avait préféré s'arrêter. Pour la plupart des gens, il était invisible. Cependant, certains le voyaient mais cela était assez rare. Le gardien pensa que demander une chambre dans une auberge ne serait pas chose simple si les réceptionnistes étaient incapables de le voir. Oh! Mais il était habitué et le fraîcheur des nuits ne le dérangeais jamais. 

         Une grange à côté d'une vieille ferme contenait des mottes de foin. Il n'y avait rien d'autre. Jack inspecta les lieux. Il avait déjà trouvé plus confortable mais cet endroit ferait l'affaire. Il se laissa tomber sur le foin en soupirant d'aise. Il s'endormit pratiquement aussitôt.

        Anna grogna. Aucune ville! Elle n'avait même pas vu un petit village sur sa route! Elle commençait à croire que son royaume n'était pas habitait! La faim, toujours cette foutue faim, faisait gargouiller son ventre à nouveau. Et puis, il y avait la fatigue! Son cheval aussi n'en pouvait plus de trottinait depuis l'aube. 

        La jeune princesse avait cru avoir une hallucination en voyant au bord du chemin une petite auberge. Un large sourire avait alors illuminait son visage tacheté de tâches de rousseur. Elle avait retrouvé se gaieté et sa bonne humeur. Anna descendit de sa monture et s'avança vers l'auberge. Elle marchait rapidement comme si elle avait peur que l'auberge ne disparaisse. 

     

         Le lendemain, Jack se réveilla très tôt. Il voulait atteindre le plus vite possible le Nord d'Arendelle. Bien sûr, le voyage aurait été bien plus rapide avec le traîneau du Père Noël ou avec les passages à travers les terriers de Bunny... Mais ces deux-là n'avaient pas le temps de l'aider. Ils préparaient Pâques et Noël. Il souffla. Il aurait pu se rendre à sa destination en quelques secondes alors que là, il lui fallait un plus long voyage.  

     

        Anna, elle, avait opté pour une grasse matinée. Le Soleil laissait passer ses rayons à travers les volets clos de la petite chambre qu'elle avait loué. Elle grommela quand les rayons lumineux se posèrent sur son visage, le réchauffant doucement. La princesse émergea de son sommeil lentement puis s'étira. Ses cheveux s'étaient emmêles et elle souffla avant de se lever. Elle prit tout son temps pour s'habiller et se coiffer. 

         La jeune fille se rendit dans la pièce qui faisait office de restaurant de l'auberge. Elle commanda un copieux petit-déjeuner. Elle mangea comme une ogresse. La douce princesse bien éduquée avait laissé place à une véritable goinfre.

        Après avoir rempli son ventre, Anna acheta quelques provisions. Elle ne savait pas quand est-ce qu'elle reverrait une auberge ou qu'elle verrait un village et soyons fou, une ville. Étrangement, durant toute la durée de la fin de son voyage jusqu'à sa destination, la princesse Anna croisa un nombre incalculable de communes. Ces visions mirent la princesse d'assez mauvaise humeur. Deux jours plus tard, elle atteint le village plongé sous la neige, où avait grandi Elsa. 

      

         Jack, lui, était arrivé plus tôt. Il avait pris le temps de visiter le village. Vraisemblablement, la "sorcière" ne s'y trouvait plus. Mais elle était le centre de toutes les conversations. Il n'aimait pas ces gens qui se permettait de la juger de "monstre". Peut-être l'était-elle? Mais cela, il ne voulait pas l'affirmer avant de l'avoir rencontrée. Son mode de pensée n'était pas apparemment celui des villageois et autres personnes qui étaient venues attirées par la chasse à la "sorcière".


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  • Hello~

    Aujourd'hui, je vous propose un petit concours ! 

    Le but du participant est de me faire un thème. 

    Celui que je jugerez le plus beau, deviendras le nouveau thème de mon blog. 

    Le gagnant se verra avoir un OS (one-shot) que j'aurais écrit spécialement pour lui. Le gagnant décidera du thème et mettra ses conditions pour le one-shot que je lui écrirais en cadeau, en plus, il aura un article sur se blog le remerciant de la création du nouveau thème (je citerais aussi les autres participants) et aura dans cet article une présentation de chacun de ses blogs :)

    Consignes du concours:

    -Un thème dans les tons orangés. 

    -Un fond pour la page assez clair.

    Finis. 

    Inscrits:

     -Crystal

    -mangabibiche gagnante ! 

    -Dosen_Senpai

     -MadTsundere

    -Himori Ayumi

    -Eastern


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  • -Himori Ayumi

    Thèmes des participantes au concours 1

    -mangabibiche

    Rendu pour le Concours de Angel Shy. 

    Rendu pour le Concours de Angel Shy.Rendu pour le Concours de Angel Shy. 

     

     

    Thèmes des participantes au concours 1

     

    -MadTsundere

     

    Thèmes des participantes au concours 1

     

     


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  •  

        Il ne servait à rien à Jack de rester ici. Elsa n'y était pas et justement, c'était elle qu'il cherchait. Cependant, il ne savais pas du tout où la trouver ni à quoi elle ressemblait... Tout cela était assez embêtant. Il réfléchit. Si une telle mésaventure devait lui arriver... Où irait-il? Dans un endroit calme et isolé. Loin de toutes traces de civilisations! 

          C'était bien entendu ce que lui aurait fait mais cette fille, Elsa, avait-elle fait cela? Il ne pouvait pas en être certain. Et puis, des endroit isolés, il y en avait des tas! Il existait peut-être des probabilités plus ou moins grandes qu'elle se trouve à tel ou tel endroit... Le gardien soupira. Il n'avait pas l'habitude d'être autant concentré. Lui, ce qu'il aimait, c'était s'amuser pas réfléchir autant! 

         Jack avait hésité à suivre les "chasseurs" qui étaient à la poursuite d'Elsa. La plupart était des hommes mais dans le lot, on trouvait tout de même des femmes. Ils étaient tous de morphologies différentes et avaient un aspect plus ou moins effrayant. Le jeune homme ne doutait pas que quelques uns risquaient de découvrir la cachette de la "sorcière" mais les autres rentreraient bredouilles. 

         Le jeune gardien n'avait pas envie que ces brutes à la recherche d'or et d'argent ne débusquent l'adolescente. Alors, il fit tomber de la neige vers le Sud. En expert, il savait parfaitement qu'elle était partie vers le Nord. Pour lui, c'était évident mais ces humains se laissèrent prendre au piège. Un sourire espiègle s'afficha sur le visage du gardien. 

         

         Plus la montagne était haute, plus l'air manquait. Cette diminution de dioxygène ne gênait absolument pas Jack. En revanche, ce qui l'irritait était le vent. Cette saleté de vent lui fouettait le visage. Il était froid aussi mais le froid, lui, ne l'atteignait pas. Les bourrasques violentes le ralentissaient. Jack n'était pas pressé mais il se serait volontiers passé de ce vent.

         Enfin au sommet de la montagne, le jeune gardien se posa dans la neige où il s'allongea.  Il regarda le ciel en souriant. Il ne devait plus être loin de son objectif! Il en avait la certitude. Jack resta là plusieurs minutes silencieux. 

         Le garçon aux cheveux blancs marchait à présent. Il n'avait pas envie de voler et préférait utiliser ses jambes. Le vent n'était plus aussi fort. Des nuages cachaient le Soleil. Cependant, il faisait quand même clair. 

     

         Sous les yeux de Jack se tenait un immense château. Il était encore plus impressionnant car il était entièrement fait de glace. Le gardien siffla devant la beauté et la précision avec laquelle le château avait été bâti. Il hésita à entrer. Jack avait l'impression qu'il salirait l'oeuvre d'art en posant son pied dessus. Le problème, c'était que pour voir Elsa, il devait forcément pénétrer dans le palais de glace. 

     

         Une tresse blonde tombait dans le dos d'Elsa. Elle portait maintenant une longue robe bleue fendue. Elle prenait le thé, assise sur un siège sculpté dans la glace, avec un bonhomme de neige de sa création. Elle l'avait nommé Olaf. 

    "On pourrait inviter des personnes, des vrais de vrais la prochaine fois?

    Elsa sourit.

    -On verra, mais, tu n'es pas bien ici avec moi?

    -Si, si, sourit Olaf. Je me disais juste que vous deviez vous sentir seule...

    -Non" le rassura Elsa. 

    Le bonhomme de neige lui offrit un de ses sourires attachants. La jeune fille, qui avait besoin de compagnie, était très heureuse de l'avoir à ses côtés. Olaf faisait rayonner ses journées ennuyeuses. 

    "Je vais chercher un peu de sucre!"

    Le bonhomme de neige sortit de la salle en trottinant joyeusement. En souriant, la blonde l’observa. Comment ne pas s'attacher à cette masse de neige adorable?

     

        Jack était impressionné par la grandeur et la majesté de l'intérieur décoré minutieusement du château. Il avait la tête levée vers le plafond et regardait de tous les côtés. Pour lui, une créature maléfique n'aurait jamais pu créer quelque chose d'aussi splendide. Il sourit et s'aventura dans une autre salle. Jack monta un escalier.

         Un intrus. Elle le sentait avec son coeur. La magie avec laquelle elle avait construit le château était une partie d'elle. Elsa n'avait aucune doute. Une personne, bien vivante, visitait son château! Elle prit peur. Elsa n'avait pas envie de blesser quelqu'un! Elle avait peur de faire le mal autour d'elle. Cependant, la jeune fille ne pouvait pas se permettre de laisser ce visiteur continuer son chemin; il risquait d'arriver jusqu'à elle. 

        Sans qu'il n'y comprenne quoi que se soit, Jack se retrouva bloqué entre quatre murs. Le gardien lança un jet de glace contre la paroi d'un des murs qui le transperça. Il continua alors sa progression. Il savait qu'Elsa l'avait repéré. Elle ne devait donc plus être très loin. Le prenait-elle pour un de ses chasseurs? Il y avait peu de chance! Elle vivait si éloignée de la civilisation qu'elle ne devait pas être au courant de la récompense en échange de sa capture. 

        D'autres pièges se dressèrent sur le chemin de Jack. Il en esquiva certains et pour les autres, il utilisa sa magie. Elsa ne comprenait pas comment un humain pouvait faire échouer tous ses pièges. Ne le voyant pas, elle ne savait pas qu'il avait les même pouvoirs qu'elle. La peur d'être découverte et de faire du mal à cet inconnu l'envahirent. 

     

         La gardien se tenait face à celle que beaucoup, et en peu de temps, avaient surnommé la "sorcière". Jack ne trouvait pas du tout qu'elle avait le physique d'une sorcière. Ou alors, c'était un sort qui avait modifié son apparence pour la rendre aussi belle mais il n'y croyait pas. Elsa semblait furieuse. Elle restait loin de lui, le plus possible.

     "Partez! Vous n'avez rien à faire ici! 

    -N'ayez pas peur, tenta de la rassurer le jeune homme.

    -Je vous ai dit de quitter les lieux!" s'écria Elsa. 

    Quand la peur s'emparait d'elle, sa magie réagissait. Elle perdait le contrôle. Un contrôle qu'en temps normal, elle avait déjà du mal à gérer. Une tempête de neige fit son apparition et Jack avait failli être transpercé par des pics glacés sortis du sol.

         Heureusement, le gardien connaissait extrêmement bien cette magie qui était la sienne. Il arrêta les pics avant que ceux-ci ne le touchent et il gela les flocons qui tombèrent en s'éclatant sur le sol. Elsa n'en revenait pas.

      "Comment..? 

    Ses yeux bleus étaient écarquillés. 

    -Je suis comme toi.

    Il ouvrit sa main et de la poussière de neige s'en échappa pour créer un pendentif en forme de larme.  Il s'approcha lentement d'elle.

    -Tu vois."

    Elsa en resta bouche bée, elle regarda le pendentif avant de lever la tête vers le visage souriant et confiant du jeune gardien. 


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  • Que pensez-vous de la mort?  En avez-vous peur? Pensez-vous qu'il se passe quelque chose après?

       Ce sont des questions difficiles auxquelles il est actuellement impossible de répondre. Ceux qui croient en une religion ont leur certitude sur le sujet. Mais du côté de la science, rien n'est prouvé. Enfin, il y a des théories en faveur d'une supposition qu'il existe quelque chose après que notre coeur se soit arrêté de battre. 

        Seulement, tout est floue et les avis sont partagés. Certains scientifiques pensent que la réponse se trouve dans la physique quantique, c'est-à-dire, l'étude des éléments extrêmement petits. Certains scientifiques pensent que l'espace et le temps n'existent pas vraiment, qu'ils sont juste des outils. 

        Ajoutons aussi la théorie du multivers qui consiste à penser qu'il n'y a pas qu'un univers mais plusieurs et qu'ils existent chacun indépendamment les uns des autres mais que nous existons dans chacun avec un parcours différents. Du moins, c'est ce que j'ai cru avoir compris. 

        Connaissez-vous l'expérience des fentes de Young? Et bien, il s'agit d'avoir deux fentes dans un plan opaque suivi d'un écran. On balance un atome ou un électron vers les fentes. C'est là que tout devient intéressant. Quand on le regarde, l'atome passe dans une seule des fentes. En revanche, si on ne le regarde pas, celui-ci, alors qu'il est seul, passe dans les deux fentes en même temps avant de s'écraser contre l'écran. L'atome a donc aussi un comportement d'onde et peut se propager même si sa trace à un comportement particulaire puisqu'on trouve sa trace sur l'écran.

        Un scientifique (pardon, je ne me souviens plus du nom...) pense que nous avons une "âme". Une conscience. Si le corps est une sorte de machine, cette "âme" est différente. A notre mort, tous les souvenirs, tout ce que nous avons vécu n'est pas détruit mais bien stocké. Ce scientifique affirme que ces informations se trouvent dans notre cerveau et selon lui, la partie la plus adaptée, serait les microtubules (situés dans le cerveau). A la mort, les informations sortent de notre corps. Cependant, sa théorie permet de vérifier un phénomène médical très mystérieux, les expériences de morts imminentes (EMI). En effet, ces personnes ont fait une mort dire clinique, c'est-à-dire que leur coeur ne bat plus et donc que leur organisme s'arrête, cependant, elles sont sauvées (par exemple, des chocs électriques provoqués par le médecins lors d'une opération..). Le problème? Ces personnes censés êtres mortes et inconscientes, pour certaines se sont senti sortir de leur coeur et sont capables à leurs réveils de décrire la scène avec précisions.  

    Bref, si je fait un articles sur cela c'est parce que j'avais vraiment besoin de l'écrire et de le dire. En effet, depuis quelques mois, je me suis trouvée presque une phobie pour la mort et j'ai peur de disparaître à jamais, qu'on ne se souvienne pas de moi, d'être oubliée. J'en suis même venu à me demander si je ne devait pas être jalouse du plastique qui met plusieurs siècles pour se désintégrer. Voilà, si vous avez un commentaire, une idée, une croyance, une remarque sur le sujet, mettez-la.

     


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